Comme Belgique-Israël, France-Israël est dans le flou, mais ne devrait pas être délocalisé
Photo: © photonews
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La Belgique n'a pas pu affronter Israël à la maison, la faute à une menace sécuritaire pesant sur la rencontre et à des villes ne souhaitant prendre ni le risque ni la responsabilité d'organiser le match dans le contexte géopolitique actuel. France-Israël connaît les mêmes soucis.
Disputer un match à domicile... sur terrain neutre : Belgique-Israël constituait une grande première pour la fédération belge. Le contexte géopolitique et les menaces sécuritaires, notamment après l'attentat terroriste de Belgique-Suède, avait rendu les villes susceptibles d'accueillir le match particulièrement frileuses.
Le match s'était finalement déroulé à Debrecen (3-1), en Hongrie, où Israël dispute également la plupart de ses matchs à domicile sélection et clubs confondus. Le match retour, Israël-Belgique, devrait se tenir à Budapest.
France-Israël aussi pose problème
Pour nos voisins français, l'organisation de France-Israël pose aussi question. Initialement, cette affiche, prévue pour la 5e journée de Nations League, devait se dérouler au Stade de France, la "maison" des Bleus à Paris.
Mais Ouest-France précise ce week-end que le match pourrait bien avoir finalement lieu au Parc des Princes, le stade du PSG. Une décision qui serait prise pour raisons sécuritaires : les autorités françaises estiment que le quartier où est situé le Parc des Princes, la Porte de Saint-Cloud, est moins susceptible d'être le théâtre de manifestations anti-israéliennes.
Le Parc est également plus petit (47.000 places au lieu de 80.000), ce qui faciliterait la tâche aux autorités. On s'attend à une sécurité renforcée pour l'occasion. Aucune délocalisation n'est donc prévue, au contraire de Belgique-Israël.
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