"Des Diables Rouges spectateurs" : la presse italienne met le doigt là où ça fait mal

Après la première demi-heure, les Italiens ont sans doute cru que la rencontre allait se terminer sur un score fleuve. Cela se reflète dans la Gazetta dello Sport du jour : "Des occasions, de l'agressivité, de l'intensité et deux buts : une performance dominante. Le match était entièrement entre les mains des Azzurri, qui avaient l'impression qu'ils pouvaient encore marquer sans trop d'effort". 

Certains Diables ont eu beaucoup de mal : "La Belgique était presque abasourdie. Alors que Leandro Trossard et Charles De Ketelaere avaient du mal à trouver des espaces, Orel Mangala était comme un barrage en ruine, Youri Tielemans était un leader diesel lent et Loïs Openda était piégé par Alesssandro Bastoni, physiquement très costaud".

Les Diables ont réagi ? Encore heureux, à onze contre dix

La Gazetta ne s'y trompe pas, la carte rouge a changé le visage du match : "Les vagues d’attaques belges étaient prévisibles. L'Italie a su bien tenir le coup, en partie grâce à l'imprécision offensive de ses adversaires. Et même les remplacements de Domenico Tedesco, notamment Dodi Lukebakio, n'ont pas apporté la percussion souhaitée. À onze contre onze, l'Italie aurait probablement gagné avec une large marge".

Même topo dans le Corriere Dello Sport : "Sans Romelu Lukaku et Kevin De Bruyne, ils semblaient hébétés. Sur la gauche, Federico Dimarco a rendu fou la défense belge et n'a montré aucune pitié. L'Italie était une machine parfaite qui a dépassé les Belges. Gianluigi Donnarumma a passé une soirée relaxante, tandis que Spalletti était le chef d'orchestre. Tout cela semblait trop beau pour être vrai". 

De son côté, Sky Sports Italia va jusqu'à écrire que les Diables ont été réduits au rang de spectateurs sur le terrain. De quoi piquer le groupe dans son orgueil avant la réception de la France ?