Absent des Diables depuis la deuxième sélection de Tedesco, il n'est pas surpris : "Si l'entraîneur considère cela comme important..."
Photo: © photonews
Hans Vanaken n'est plus dans les bonnes grâces de Domenico Tedesco, c'est certain. Le maître à jouer du Club de Bruges n'est plus convoqué et il en connait pertinemment les raisons.
Souvent contesté pour ses apparitions en sélection sous les ordres de Roberto Martinez, Hans Vanaken n'a pas joué une minute avec les Diables depuis l'arrivée de Domenico Tedesco. Appelé lors du deuxième rassemblement post-Coupe du Monde 2022, le Brugeois n'a plus été convoqué depuis.
Vanaken paye-t-il son incompatibilité avec la philosophie de jeu du sélectionneur ? "Cela doit être lié à cela. Il vient de l'école Red Bull. Toutes leurs équipes ont le même style : les joueurs doivent être capables de parcourir de grandes distances avec une grande intensité", explique-t-il dans HUMO.
Hans Vanaken ne changera pas pour rentrer dans le moule
"Si l'entraîneur considère cela comme important, je ne devrais pas être surpris de ne pas entrer dans ses plans. À mes yeux, il faut toujours regarder ce que vous faites avec le ballon. Cela ne semble plus suffire de nos jours. Vous devez d'abord être capable de bien courir, de beaucoup courir, et avec une grande intensité. Ensuite seulement, vous devez également être capable de bien joueur au football" poursuit-il.
Une évolution qui l'attriste : "Dans un match, je fais toujours attention à qui est bon avec le ballon. Je ne regarde pas combien de kilomètres quelqu'un a parcouru. Alors que de plus en plus de données tournent autour de cela. Elles diront quelque chose, mais ce n'est pas le plus important. Je juge en fonction de ce que je vois".
Le capitaine du Club de Bruges va-t-il jusqu'à se considérer comme une anomalie du football moderne ? "Vous ne pouvez jamais enlever le style de jeu de quelqu'un. À Lommel, il m'arrivait parfois de devoir aller voir le préparateur physique parce que mon rythme cardiaque n'était pas assez élevé. Je ne me mettais pas suffisamment dans le rouge".
Il conclut : "C'est toujours le cas : c'est ma façon de m'entraîner. Je ne cours pas juste pour courir. Je préfère parcourir un kilomètre et jouer chaque ballon correctement plutôt que de parcourir deux kilomètres et perdre un ballon après l'autre".
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