Interview Entretien avec Dimitri Lavalée, au cœur d'une saison historique avec Sturm Graz : "Une autre saveur que la Coupe avec le Standard"

Entretien avec Dimitri Lavalée, au cœur d'une saison historique avec Sturm Graz : "Une autre saveur que la Coupe avec le Standard"
Photo: © SC

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Dimitri Lavalée est au cœur d'une saison historique avec Sturm Graz. Vainqueur de la Coupe d'Autriche il y a quelques jours, l'ancien Rouche, qui vient de voir son option levée jusqu'en 2026, pourrait remporter le deuxième doublé de l'histoire du club, le premier depuis 1999.

C'est un Dimitri Lavalée des plus heureux avec lequel nous avons pu discuter, cette semaine. Et pour cause, le défenseur central vient de remporter la Coupe d'Autriche, quelques jours seulement après l'annonce de la levée de son option d'achat par le Sturm Graz, actuel leader du championnat. 

"Après un trophée, ça ne peut aller mieux. C'est le moment le plus important de la saison. J'avais perdu en finale l'année dernière avec Malines, je connaissais le sentiment, et voulais évidemment l'éviter. Cette fois, ça fait très plaisir."

Une déception vite oubliée, puis la consécration pour Dimitri Lavalée

Pourtant, cette finale n'a pas commencé de la meilleure des manières pour l'arrière de 27 ans. Sur le banc pour l'une des rares fois de la saison, il ne monte au jeu qu'à la 73ᵉ minute. "Sur le plan personnel, c'était une déception. Dernièrement, je n'avais manqué que deux matchs, pour suspension. En tant que compétiteur, on veut commencer tous les matchs, et encore plus une finale. Je me suis remis en question, j'ai essayé de changer ma déception et finalement, j'ai pu monter au jeu. De toute manière, c'est l'équipe qui prime. J'aurais préféré ne pas jouer et gagner, plutôt que jouer tout le match et avoir perdu."

Ce trophée, ce n'est pas vraiment le premier de la carrière de Dimitri Lavalée, qui était aussi dans le noyau du Standard, vainqueur de la Coupe de Belgique 2018. Toutefois, le joueur formé en bords de Meuse n'avait fait que trois apparitions sur le banc, sans jouer une seule minute de cette campagne de Croky Cup. Cette Coupe d'Autriche avec Sturm Graz, dans laquelle il aura joué tous les matchs, sauf la demi-finale manquée par suspension, a donc une saveur toute particulière. 

"Ce n'est pas la même saveur quand tu participes, que tu es sur le terrain et que tu peux amener ta pierre à l'édifice. Je me sens réellement impliqué dans cette Coupe, ce qui n'était pas complètement le cas la première fois. On fait ce sport pour vivre ce genre de moments, mais ce n'est pas facile. Certains très bons joueurs ne remportent aucun trophée dans leur carrière, ou très peu. C'est une fierté."

Le deuxième doublé de l'histoire du club n'a jamais été si proche

Cette Coupe d'Autriche, ce n'est cependant pas la finalité de la saison de Lavalée et Sturm Graz, qui comptent quatre points d'avance sur Salzbourg à deux journées de la fin du championnat d'Autriche. L'objectif clair est le doublé et la Ligue des Champions, que le club n'a plus connu depuis 2000-2001. Une saison historique, une deuxième saison européenne consécutive, peut-être une première expérience en C1 et un rôle de titulaire de plus en plus important, voilà toutes les raisons qui ont poussé Dimitri Lavalée à prolonger l'aventure en Autriche, jusqu'en 2026. 

"Je savais que je jouerais l'Europe et dans deux semaines, la Ligue des Champions sera peut-être au bout du tunnel. Ça donne envie de rester et de continuer. Cette saison déjà, nous avons joué contre le Sporting Lisbonne, Lille, l'Atalanta,.. Ce sont des matchs qui donnent de l'expérience. Même le fait de jouer contre Bratislava, c'est un football différent, auquel il faut s'adapter. Il ne faut jamais sous-estimer un match de Coupe d'Europe".

"L'année dernière, le club était déjà deuxième et quand je suis arrivé, l'entraîneur m'a directement dit qu'il voulait se battre pour le titre. Pour ça, il faut battre Salzbourg. C'est l'écurie Red Bull, un autre budget. Ils dominent le championnat depuis des années. À trois matchs de la fin, nous avons notre destin entre nos mains. Le club n'a plus été champion depuis 2011 et n'a plus connu la C1 depuis 2000-2001, l'année où il a réalisé son seul doublé. Ce serait magnifique de rentrer dans l'histoire du club."

On sait que le Standard reste le Standard à mes yeux"

L'histoire du club et la Ligue des Champions... dans sa toute nouvelle mouture, assez différente de la précédente. Une réforme un petit peu bizarre, pour celui qui va peut-être la découvrir de ses propres yeux dans quelques mois.

"On a toujours été habitués aux groupes de 4, avec le troisième en Europa League. C'est une autre saveur, mais ça reste la Ligue des Champions, la compétition ultime pour les clubs que tous les enfants veulent jouer. C'est un rêve, évidemment."

Et le rêve, encore plus grand, serait bien sûr de jouer contre les équipes de son cœur. "Les stades dans lesquels j'aimerais me déplacer ? Il y en a deux. Old Trafford, mais ce sera difficile au vu de la position de Manchester United, et le Vélodrome de Marseille. Ce sont mes deux équipes favorites depuis que je suis tout petit, hors Belgique. Sinon, on sait que le Standard reste le Standard à mes yeux".

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