La police brugeoise se défend : "Si les supporters grecs prétendent qu'ils pique-niquaient..."
Photo: © photonews
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Le PAOK a porté plainte auprès de l'UEFA concernant l'accueil dont ses supporters auraient été victimes à Bruges. Le comportement des supporters grecs est cependant remis en question par la police.
Le PAOK et les autorités locales brugeoises risquent fort de se renvoyer la responsabilité des débordements de ce jeudi jusqu'à ce que la clarté soit faite. Plus tôt ce vendredi, le club grec a en effet publié un communiqué cinglant, annonçant porter plainte auprès de l'UEFA et de l'ambassade de Grèce (le communiqué est à lire ici).
C'est désormais à la police brugeoise de réagir à ces accusations. En effet, la raison pour laquelle les choses auraient mal tourné est selon elle claire : de nombreux supporters du PAOK ont tenté de forcer l'entrée sans disposer de ticket valable.
Résultat : la tribune visiteurs a été rapidement complète, et plusieurs supporters disposant de tickets n'ont pas pu rentrer. "C'est entièrement la faute des supporters n'ayant pas de ticket et ayant forcé l'entrée", affirme Lien Depoorter, porte-parole de la police de Bruges, dans Het Nieuwsblad.
Du côté du PAOK, on accuse également la police brugeoise d'avoir violemment attaqué des supporters qui ne faisaient "que pique-niquer". Là aussi, on s'en défend : "Si les Grecs prétendent qu'ils ne faisaient que pique-niquer, au vu des dégâts et détritus laissés sur place...", s'interroge Depoorter.
"Les images parlent d'elles-mêmes. Et la réaction déployée a été progressive et proportionnelle, pleinement justifiée d'un point de vue stratégique", conclut le porte-parole de la police brugeoise. "La pression à l'entrée des visiteurs était telle que de nombreuses personnes étaient pressées et tambourinaient sur la porte, ce qui était dangereux pour les supporters, la police et les stadiers".
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