Interview Un axe de progression obligatoire pour le RFC Liège en 2024 : "Si c'est 4-1, personne n'a rien à dire"
Photo: © photonews
Benjamin Lambot était très déçu après la rencontre contre le Lierse. Ce n'est pas la première fois que le RFC Liège remet son adversaire dans le match. Un axe de progression majeur et obligatoire pour 2024.
Le RFC Liège peut avoir beaucoup de regrets après sa défaite contre le SK Lierse. Le matricule 4 a pris un avantage de deux buts en première période, avant de se relâcher et voir son adversaire revenir dans la rencontre. Après la partie, c'est naturellement un Benjamin Lambot très déçu qui s'est présenté à notre micro.
"Ce n'est pas la première fois cette saison. On fait une superbe mi-temps, puis on rate des occasions et on n'est pas à l'abri d'un contre, d'une égalisation. Les efforts ont été moins faits en deuxième période. On a joué homme contre homme tout le match, on savait que c'était un petit peu risqué. Mais quand on prend des buts sur des phases arrêtées et des deuxièmes ballons, c'est frustrant."
Alors que les joueurs de Gaëtan Englebert auraient pu pointer à la troisième place, les voilà septièmes. Rien de mal fait cependant, à quatre rencontres de la mi-saison.
"C'est une grosse déception. J'ai l'impression qu'à l'heure de jeu, on avait encore le match en main. Puis tout s'écroule. C'est nous qui remettons le Lierse dans le match, comme à Genk. On se fait corriger, les trois buts arrivent en moins de quinze minutes et on a deux grosses occasions juste avant. Si c'est 3-1 ou 4-1, personne n'a rien à dire."
Avant la trêve internationale, les troupes liégeoises doivent encore défier le Beerschot (ext.), Seraing (dom.), les Francs-Borains (dom.) et Dender (ext.). Le RFC Liège aura pour objectif de passer l'hiver dans la colonne de gauche.
"On doit encore améliorer notre efficacité, moins de poser de questions devant le but et avoir cette rage. Quand on n'y arrive pas, il faut faire les efforts, se mettre en bloc et tenir le résultat. Le Lierse n'a jamais abandonné, c'est à nous d'enfoncer le clou. On ne l'a pas fait et ce n'est pas la première fois qu'on ne le fait pas, c'est encore un point de travail principal."
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