À l'Union Belge, on ne se réjouit pas de la réélection de Gianni Infantino

Gianni Infantino n'a pas que des supporters au sein du football mondial, loin de là. Depuis ces dernières années et surtout dans le cadre de la Coupe du Monde 2022, le président de la FIFA est devenu une figure clivante, lui qui devait rassembler après le départ du déchu Sepp Blatter.

Mais Infantino n'a aucune concurrence valable, et sera réélu à coup sûr pour un nouveau mandat. Côté belge, on ne s'en réjouit pas. "Bien sûr que j'aurais préféré voir un autre candidat.  Mais cela implique d'avoir de la concurrence", se résigne Peter Bossaert dans le Nieuwsblad. Le CEO de l'Union Belge est à Kigali (Rwanda) cette semaine pour assister au sommet de la FIFA, qui verra Infantino être réélu pour 4 ans. 

"Gianni Infantino a des liens avec énormément de pays. Nous sommes très critiques vis-à-vis de la FIFA, mais la Coupe du Monde a aussi démontré que nos valeurs occidentales n'y sont pas forcément majoritaires", regrette Bossaert. "Tout ce sommet est très bien orchestré. Il y aura 211 pays présents, Infantino aura préparé un discours mais ce n'est pas comme si c'était possible d'y soulever des questions".