Domenico Tedesco en rêvait : "Dès le départ de Roberto Martinez, j'ai dit à mon agent que je voulais le poste"
Domenico Tedesco a été présenté en tant que sélectionneur des Diables Rouges, ce mercredi à Tubize. Le Germano-Italien n'a pas caché sa fierté.
En présence de Peter Bossaerts, CEO de l'Union Belge, et de Frank Vercauteren, nouveau directeur technique, Domenico Tedesco a salué la presse en néerlandais et en français, avant d'opter pour l'anglais ("Je comprends le français et je le parle correctement, mais ce sera plus respectueux de parler anglais pour l'instant", explique-t-il). Il a alors révélé que ce poste de sélectionneur des Diables Rouges, il en rêvait depuis deux mois : "Je pense que mon envie d'être ici peut se résumer à une petite histoire. Il y a deux mois, j'étais dans la salle d'attente chez le dentiste quand j'ai vu un article annonçant le départ de Roberto Martinez", commence Tedesco. "J'ai alors pris une capture d'écran de l'article, l'ai envoyé à mon manager et je lui ai demandé comment faire pour obtenir le job".
Un tout jeune sélectionneur
La Taskforce s'est ensuite mise à la recherche d'un successeur, et Domenico Tedesco a postulé. "Mon agent m'avait répondu que ce serait difficile, et me voilà aujourd'hui. Je suis très fier et très heureux". À 37 ans seulement, le voilà donc plus jeune sélectionneur de l'histoire du football belge. Une précocité dont il a l'habitude. "Mon rêve était d'être joueur de foot, mais vous devez faire des choix. Le football n'amène pas de sécurité, il y a des hauts et des bas, et j'ai donc opté pour les études", explique-t-il. De fil en aiguille, Tedesco est devenu entraîneur de jeunes, puis coach en D2 allemande, et enfin adjoint puis coach à Schalke 04. Mais à 37 ans, n'est-il pas un peu jeune pour délaisser le travail quotidien avec un groupe?
"Je me suis posé la question à mesure que le dossier se concrétisait", admet le nouveau sélectionneur. "Mais le plus important pour moi est de penser 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 au football. Peu importe que ce soit en étant au bord du terrain. C'est une autre façon de travailler, bien sûr, et je suis curieux de la découvrir, mais j'ai un bon feeling". Pas question, cependant, de se laisser décrire comme un "laptop-trainer", comme Marc Wilmots a pu le dire lors d'une récente émission de La Tribune.
"Je connais cette expression, elle me fait rire. Je crois que c'est Mehmet Scholl qui a commencé à l'utiliser en Allemagne", sourit Domenico Tedesco. "Oui, j'utilise un ordinateur, mais je vous défie de trouver un entraîneur actuel qui n'en utilise pas. Ca ne veut pas dire que je vais dormir avec. Le plus important pour moi n'est pas mon ordinateur, mais la connexion avec les joueurs et les personnes, l'ambiance du groupe, et pour ça, tu n'as pas besoin de laptop. Donc non, je n'utiliserais pas cette expression pour me décrire", conclut le nouvel entraîneur fédéral.
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