Incroyable Portugal, qui écrase la Suisse avec des buts de folie
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Le Portugal n'a fait qu'une bouchée de la Suisse, avec un Gonçalo Ramos en démonstration.
Parfum de polémique au coup d'envoi de Portugal-Suisse : le quintuple Ballon d'Or, le capitaine, la star absolue Cristiano Ronaldo est sur le banc. Fernando Santos joue gros : si la Seleçao est piégée, il devra répondre de ce choix - comme il aurait dû répondre d'une élimination avec Ronaldo sur le terrain en cas de mauvaise prestation de CR7.
La meilleure réponse, c'est une belle performance, et le Portugal va vite rassurer. Mieux : c'est le remplaçant de Cristiano Ronaldo qui va allumer la mèche. Après un premier quart d'heure qui voit la Suisse mettre le nez à la fenêtre notamment via Edimilson Fernandes côté droit, un superbe travail de Joao Felix permet d'isoler Gonçalo Ramos dans le rectangle. Dans un angle impossible, l'attaquant du Benfica envoie un missile sol-air qui fige Sommer (1-0, 17e).
Jeune buteur du Benfica comptant 9 buts en 11 matchs cette saison, Ramos va crever l'écran dans ce 8e de finale. Il rate cependant son geste après un nouveau travail XXL de Joao Felix (23e), et Xerdan Shaqiri manque de remettre les compteurs à égalité sur coup-franc (30e). C'est le moment que choisit un vétéran pour sortir de sa boîte : sur corner, Pepe place une tête imparable (33e, 2-0), prouvant que l'âge n'est qu'un chiffre (les Diables devraient prendre note). Il y a encore une réaction suisse, toujours via Fernandes côté droit qui force Costa à mettre la main (38e), mais la Seleçao est en plein contrôle. Gonçalo Ramos se heurte cependant encore à Sommer, après un énième déboulé de Joao Felix (43e).
Une star est née
Dès la reprise, Diogo Dalot fait son footing sur le flanc droit, son centre est coupé par...Gonçalo Ramos (51e, 3-0). Comme à chaque but portugais, Ronaldo fête avec le sourire sur le banc. ll devra même se lever et applaudir sur ce qui est l'un des buts collectifs de ce tournoi : talonnade d'Otavio, dribble fantastique de Felix et finition de Raphael Guerreiro (4-0, 55e). Même le couac du but signé Manuel Akanji sur le corner suivant ne ternit pas le bilan (4-1, 58e).
Juste avant sa sortie, Gonçalo Ramos marquera de son empreinte le match et la compétition d'un petit ballon piqué pour claquer son triplé (67e, 5-1). Rien que ça. De quoi avoir la tête haute en laissant rentrer, sous une ovation, Cristiano Ronaldo, enfin. La messe est cependant dite et redite, et c'est un autre entrant qui renverra les fidèles chez eux : Rafael Leao, d'un enchaînement crochet-frappe enroulée en lucarne qui fixe le score à 6-1 (90e+1). Ce Portugal-là est au-dessus du lot, sur le terrain et le banc.
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