Encéphalogramme plat pour Anderlecht, incapable de battre un faible FCSB
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Cet Anderlecht-là va décidément bien mal : ayant mené à deux reprises, les Mauves ne sont pas parvenus à battre un FCSB pourtant démobilisé.
Drôle de match que cet Anderlecht - FCSB : Robin Veldman fait ses débuts en tant que T1 dans une rencontre à l'importance cruciale dans le contexte européen face à un Bucarest totalement démobilisé, et un mauvais résultat serait un véritable échec, mais on a également l'impression que la situation en championnat est si mauvaise que c'est bien ça qui compte aux yeux de tout le monde. Cependant, faux-pas interdit face à des Roumains qui ont pris un double score de forfait contre Silkeborg, et ce alors que Veldman appose déjà sa griffe en revenant dans une défense à 4.
Le système peut changer, mais les hommes sont les mêmes, avec leurs défauts : dans la lignée de ce qu'on voit depuis le début de saison, Anderlecht est timoré. Voire, en début de match, catastrophique à l'image d'un Murillo qui livre un premier quart d'heure compliqué. Malcom Edjouma en profite presque sur l'un des corners consécutifs (10e). Une passe dans l'axe suicidaire de Murillo met ensuite encore la pression sur la défense (15e). Le RSCA prend pied, est meilleur que son adversaire, mais brouillon devant.
Derrière aussi, et pas qu'un peu. Le capitaine adverse, Octavian Popescu, se balade et offre même le geste du match d'un crochet derrière le pied dans le rectangle, frappant sur Van Crombrugge (37e). Quelques minutes plus tôt, son centre était déjà boxé approximativement par le portier anderlechtois. Mais après cette grosse alerte, qui fait rugir le Lotto Park, la délivrance : Amir Murillo, enfin bien placé, envoie un bon centre à ras-de-terre vers Yari Verschaeren, qui envoie une reprise de volée (38e, 1-0). Le patient est en vie, on a un pouls!
Mazzù avait prévenu...
Enfin enflammé, Anderlecht frôle le break sur une belle madjer de Fabio Silva (42e), avant de frôler la correctionnelle sur un coup-franc atomique de Miculescu, que Van Crombrugge ne peut que repousser péniblement. On évite cependant le concert de sifflets et les Mauves atteignent la pause devant au tableau d'affichage. Mieux : ils reprennent bien la seconde période également, avec une frappe de Verschaeren alertant Tarnovanu et un Amuzu aussi présent dans le rectangle qu'il est imprécis quand il s'agit de conclure.
Mais un homme est monté au jeu : Andrea Compagno. Les plus attentifs se rappelleront que Felice Mazzù avait prévenu au match aller : le jeu de tête de cet Italien, c'est quelque chose. Dont acte : sur sa première présence dans la boîte, Compagno envoie une tête imparable (1-1, 61e). Stupeur : il aura suffi qu'un titulaire de plus rentre côté roumain pour que ce soit la panique. Mais Anderlecht, conscient de l'affront, réagit à vive allure : Verschaeren trouve une superbe ligne de passe vers Amuzu...qui se loupe face à Tarnovanu. Le corner qui s'ensuit, cependant, voit Jan Vertonghen (en difficulté sur le but roumain) placer une tête rageuse (2-1, 75e).
On se dit qu'à défaut d'être brillant, le RSCA va au moins réussir l'essentiel, à savoir prendre les trois points et se réconcilier un peu avec son public. La suite est un classique : corner, ballon mal repoussé par Van Crombrugge et Dawa qui n'en croit pas sa chance (2-2, 83e). Les efforts de Duranville et Stroeykens, pas mal montés, ne serviront à rien : ce partage a un goût de défaite, et il faudra aller chercher la qualification à Silkeborg. Sans la confiance, et sans Murillo exclu en fin de match pour ponctuer sa rencontre. On perd de nouveau le patient, docteur...
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