Bruges sera patient avec Roman Yaremchuk...mais pas éternellement

Bruges sera patient avec Roman Yaremchuk...mais pas éternellement
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Roman Yaremchuk est le joueur le plus cher de l'histoire de la Pro League. Rien que ça. Et l'Ukrainien n'est pour l'instant qu'un joueur de rotation d'effectif à Bruges.

Le Club de Bruges avait mis beaucoup d'oeufs dans le même panier cet été, en mettant 26 millions d'euros (sans bonus) sur deux joueurs : Raphaël Onyedika et Roman Yaremchuk. Un sacré risque, car pour chaque réussite onéreuse, le Club a tout de même pris la mauvaise habitude de compter l'un ou l'autre échec. Nous l'avions écrit à l'époque : Onyedika et Yaremchuk étaient des transferts records pour lesquels l'échec n'était pas permis cette fois, après des Okereke, Sowah, Rezaei, Maouassa ou Otasowie en demi-teinte.

Concernant Raphaël Onyedika, le doute est levé. Le solide nigérian est déjà une pièce maîtresse des Blauw & Zwart, et est une belle trouvaille. Roman Yaremchuk, lui, cherche ses marques. C'est d'autant plus étonnant qu'il connaît déjà la D1A. Mais ceux qui avaient en tête le puissant et virevoltant attaquant ukrainien sous les couleurs de La Gantoise, ou même celui entrevu par moments avec Benfica, en sont pour l'instant pour leurs frais.

Mais Yaremchuk a de la chance dans son malheur. Acheté 16 millions d'euros, il est un investissement bien trop élevé pour que Bruges puisse se permettre de ne pas insister, de ne pas lui laisser du temps. L'Ukrainien a les qualités pour mettre la D1A, à nouveau, à ses pieds. Et s'il avait notamment été acheté pour apporter son expérience en Champions League, miracle : sans lui (deux montées au jeu, pas une minute contre l'Atlético), le Club est d'ores et déjà avec un pied et neuf orteils assuré des 8es de finale.

Roman Yaremchuk va pouvoir travailler dans l'ombre pendant la Coupe du Monde, prendre ses marques durant l'hiver, et revenir à son meilleur niveau - on l'espère au Jan Breydel - pour 2023. Car on ne le sait que trop bien à Bruges : ce qui compte, c'est la phase finale en D1A. Et si l'achat record de Jupiler Pro League y est décisif, là ou en matchs européens à élimination directe, ses difficultés du début de saison seront oubliées. 

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