L'autre côté de la défaite
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Bien que très lourde, la défaite de vendredi dernier face aux Pays-Bas reste exceptionnelle.
Depuis que la fameuse génération dorée a pris le pouvoir, les Diables Rouges se sont imposés comme une valeur sûre au niveau international, se qualifiant pour chaque tournoi majeur depuis 2014 et en ralliant à chaque fois au moins les quarts de finale. A l'époque, même se qualifier pour un grande compétition était compliqué, puisque notre dernière participation à la Coupe du monde datait de 2002, et à l'Euro de 2000 - co-organisé avec nos bourreaux d'il y a quelques jours.
On ne devient pas numéro 1 mondial, et on ne le reste pas aussi longtemps - 3 ans, par hasard. La dernière défaite, hors compétition majeure, remonte à celle face à l'Italie en octobre dernier. Il faut remonter au 12 juin 2015 pour retrouver une défaite en éliminatoires, avec un 1-0 subi contre le Pays de Galles dans les qualifs pour l'Euro. En match amical ? On a bien raison de dire que les Diables en sont les champions du monde, puisqu'ils n'en ont plus perdu un depuis le 1er septembre 2016 (0-2 face aux Espagnols). Cela faisait donc depuis près de 6 ans que notre équipe nationale n'avait plus perdu à domicile.
Au niveau du score, nous nous approchons encore plus de la rareté, puisque la dernière fois que les Belges ont encaissé plus de 4 buts remonte à une défaite 5-2 face à la Suisse le 18 novembre 2018, justement en Ligue des nations. Et à domicile ? C'était le 12 octobre...2010, avec un nul mémorable face à l'Autriche (4-4).
Si on veut "s'amuser" à compter le nombre de défaites subies entre la prise en fonction de Marc Wilmots à la mi-2012 et le vendredi 3 juin 2002, la Belgique ne compte que 17 défaites sur 122 rencontres, avec seulement 8 revers pour Martinez en près de 6 ans.
Tous ces chiffres pour dire que l'évolution de l'équipe nationale en 10 ans a été fulgurante, la faisant passer de "petit pays" en déclin à favori/candidat sérieux à chaque tournoi majeur ou en éliminatoires. Et de cela, on peut en être fier. Mais, évidemment, les attentes ont elle aussi grimpé de plusieurs crans...
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