Parfait Mandanda allume Gérard Lopez : "Ce qui arrive à Mouscron, il s'en fout un peu"
Le gardien des Hurlus s'est confié sur la triste situation du club, et n'a pas manqué de pointer du doigt Gérard Lopez...
En proie à des difficultés financières massives, Mouscron a bien cru qu'il allait réussir à sauver le navire, avec le rachat du club par un investisseur suisse. Malheureusement, là encore les choses ont mal tourné et le club a dû déclarer la faillite. Mouscron n'évoluera donc plus au niveau pro l'an prochain. Dans un entretien à Foot Mercato, Parfait Mandanda a conté comment le club a lentement coulé ces derniers mois.
"Quand je suis arrivé (l'été dernier), tout se passait bien. Il n’y avait aucun souci. En novembre, on a eu du retard (au niveau des paiements des salaires) et puis, après, ça s’est enchaîné et c’est devenu compliqué. On a réussi à assurer le maintien même si, de base, l’objectif c’était de remonter en Jupiler. On a mal démarré la saison puis on s'est bien repris. Et après, tous ces problèmes, ça nous a un peu mis dans le trou", raconte le gardien de 32 ans. "Il y a eu un moment dans la saison où on a eu du retard. Et puis, là, on n’est plus payé depuis mars. On n’a que ça à la bouche dans le vestiaire, on n’est pas payé, on a des charges, des familles, des enfants. Quand tu vas voir le président, la seule chose qu’il te dit c’est que nos enfants ne manquent pas de pain. Même si c’est vrai, on fait des efforts, des sacrifices aussi, c’est notre dû, on est là, on s’entraîne. La situation est difficile."
Le responsable selon lui : Gérard Lopez, qui n'a pas pris les choses à bras le corps et s'est débiné. "C’était assez compliqué de l’avoir. Le capitaine a essayé. Le club aussi a essayé. Ce qui se passe là en ce moment n’a rien à voir avec le club, mais à certaines personnes à qui il appartient. C’est vraiment un très très bon club sinon. Il y a des employés en or, des bénévoles, des supporters. Mais là-haut… On est remonté contre lui, bien sûr. Si tu n’es pas payé demain dans ton travail, tu vas être remonté contre ton employeur, c’est normal. Mais là, ce qui est compliqué, c’est qu’on ne le voyait pas, que c’était difficile de l’atteindre. C’est une personne que tu essaies d’avoir au téléphone, mais qui n’a pas l’air préoccupée par la situation du club. Ce qui arrive au club, il s’en fout un peu."
Et Mandanda d'ajouter : "Ce n’est pas un hasard. Quand tu vois la gestion à Mouscron comment elle est… À Bordeaux, encore, il est un peu présent et les joueurs ont leurs salaires. Ici, il n’était pas présent et on avait des retards de paiement..."
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