Pas de score fleuve cette fois pour les Diables face à la Biélorussie
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Pas de goleada comme lors du premier match face à la Biélorussie, mais bien les trois points, et c'est tout ce qui comptait.
Qui l'eût cru ? Deux mois après la fin de leur Euro, les Diables Rouges retrouvent déjà la Russie où ils avaient disputé les poules, et où ils pourraient presque établir un camp de base alternatif tant ils y jouent souvent ces dernières années. Pas de Saint-Pétersbourg cette fois mais bien Kazan, à 1500km de Minsk où la Biélorussie n'est plus autorisée à accueillir ses adversaires.
Ce n'est pas non plus la Kazan Arena, théâtre du plus grand exploit de la "génération dorée" belge, qui nous accueille cette fois mais le Stade Central, à l'ombre de l'emblématique mosquée de Kazan, capitale de la république du Tatarstan, de confession musulmane. Voilà pour le décor dans lequel évoluera un onze moins alternatif que certains l'imaginaient : Alderweireld et Denayer restent titulaires, comme Tielemans, Praet, Trossard ou encore Boyata ; seul Lukebakio fait office de surprise du chef, Batshuayi restant doublure attitrée de Lukaku.
Les premières interventions de Casteels
Koen Casteels, lui, espère effacer la catastrophe que constituaient ses débuts face à l'Islande (but gag encaissé et sortie sur blessure). Il a l'occasion de s'illustrer sur un ballon lancé dans le dos de la défense et qui le force à sortir devant Lisakovich (3e). Si Saelemaekers est omniprésent devant, il laisse bien trop d'espaces dans son dos.
Chernik, le portier biélorusse, doit multiplier les sorties des poings devant les centres de Lukebakio, brouillon, et Saelemaekers, tandis que Trossard rentre un peu trop dans l'axe pour combiner. La Biélorussie fonctionne par contres en s'engouffrant dans les boulevards laissés par Saelemaekers, et Zolotov, le back gauche, en profite pour forcer Casteels à un arrêt après une longue touche (19e).
Le danger se rapproche cependant des buts biélorusses ; Rakhmanov prend beaucoup de ballons de la tête mais les renvoie de manière dangereuse, Batshuayi passe tout près d'en profiter. Sur un second ballon, Boyata envoie ensuite une terrible frappe qui heurte la barre, le nouvel attaquant du Besiktas pousse au fond ... mais est hors-jeu (30e). Peu de temps après, Saelemaekers se balade et efface son homme ; Praet, discret jusque là, en profite (33e, 0-1). Comme souvent, la Belgique n'évite pas la frayeur post-ouverture du score, et Casteels doit capter une tête de Bykov sur corner (35e).
Lukebakio ne marque pas de points
Avec un seul but d'avance, Martinez ne se permet pas de changer son équipe à la pause, et espère sans doute voir les Diables faire le break. Dodi Lukebakio paraît sur le point de profiter d'une relance catastrophique de l'adversaire, mais sa chevauchée se termine par un mauvais choix et une frappe au-dessus ; plus tard, c'est un coup-franc que l'ailier de Wolfsbourg ratera totalement (58e). C'est cependant Trossard qui sort à l'heure de jeu pour Eden Hazard.
Son premier ballon trouve ... Lukebakio côté droit, mais celui-ci s'emmêle les pinceaux. C'est d'ailleurs globalement ce que font les Diables dans ce match, Chernik n'ayant qu'à s'employer sur quelques centres signés Saelemaekers. Christian Benteke remplace Lukebakio dans le dernier quart d'heure pour tenter de tuer le match. Bykov, maladroit, ne peut cadrer sa frappe après un déboulé de Zolotov (78e).
Les Diables devront finalement se contenter des trois points et d'une toute petite marge face à une Biélorussie qui n'aura donc pas été battue que par un but d'écart à chaque fois dans cette trêve internationale. Eden Hazard, pourtant, force Chernik à un dernier très bel arrêt sur coup-franc (84e). Sa bonne forme fait partie des enseignements de ces rencontres, même si cet ultime déplacement n'en aura pas amené de nouveaux, Martinez ayant peu tenté. Espérons que ce groupe soit prêt : dans un mois, c'est déjà la phase finale de Nations League ...
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