Il y a un an, le football féminin argentin devenait semi-professionnel
Photo: © SC
Il y a un an et un jour, un 16 mars de 2019, la Fédération argentine officialisait des conventions de travail et une professionnalisation partielle du football féminin.
Certaines joueuses, journalistes et analystes ont célébré cette avancée sociale sur leurs réseaux sociaux. C'est notamment le cas de Rocio Correa, joueuse devenue pro à San Lorenzo, qui a rappelé son souhait de voir un "football féministe, dissident et professionnel" voir le jour. Dans la tradition du militantisme sud-américain, la journaliste sportive Mica Cannataro y est également allée de son commentaire : "On n'abandonne pas le combat" a-t-elle indiqué.
Depuis, les joueuses évoluant dans la première division argentine bénéficient de certains droits sociaux : salaire minimum, accès aux stades, meilleures infrastructures et couverture médiatique. Tant d'avancés qui n'empêchent pas certaines joueuses et analystes de rester critiques face à la réalité des conditions quotidiennes.
Le média Futbol Femenino Profesional rappelle que la plupart des rencontres ne sont toujours pas diffusées, que de nombreuses joueuses sont toujours victimes de discriminations, ou encore que le salaire minimum reste risible (15.000 pesos argentins, soit 220 euros par mois).
Un fútbol feminista, disidente y profesional ? https://t.co/HXp8Uk82Tj
— Rocio Correa (@Rocio_correa9) March 17, 2020
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