Mehdi Bayat explique le choix Belhocine : "Il incarne les valeurs de Charleroi"

Mehdi Bayat est à Charleroi depuis de longues années, mais s'il y a une chose qu'il n'est pas habitué à faire, c'est présenter un entraîneur. "Mon oncle était le plus gros consommateur de coachs de Belgique, je suis moins habitué. C'est une situation particulière ; depuis si longtemps, on disait que Felice Mazzù allait quitter Charleroi. Je me posais moi-même la question. Son départ a amené une réflexion profonde", reconnaît l'administrateur-délégué de Charleroi. 

Les noms se sont succédés avant que le choix de Charleroi se pose finalement sur Belhocine. "J'ai une méthode claire : je ne prends pas contact avec un coach quand l'actuel est toujours là. C'est une question de respect. Ce n'est pas que nous avons été pris au dépourvu, mais Felice est parti le 3 et j'ai lancé les pistes le 4", affirme Bayat. "Et mon choix s'est finalement porté sur Karim. Il nous fallait quelqu'un qui puisse comprendre les valeurs, l'ADN du club et les incarner". 

Quelqu'un qui mérite sa chance 

Le contact entre les deux hommes a tout de suite été positif. "J'accorde beaucoup d'importance au feeling, vous le savez. Et j'ai eu ce feeling avec Karim sur le plan humain. J'ai aussi eu en face de moi quelqu'un qui a une grande expérience en tant que joueur, puis comme coach et qui n'a obtenu que des commentaires élogieux de la part de tous ceux qui ont travaillé avec lui", souligne Mehdi Bayat. "C'est quelqu'un d'honnête, d'intègre, de travailleur et qui incarne tout ce que nous sommes à Charleroi. Karim mérite sa chance, une chance de prouver que tout le bien qu'on pense de lui est fondé et nous allons l'aider dans ce projet".