L'Ecosse, un oiseau pour le chat belge ?

Les Diables Rouges sont au pied de leur dernier devoir de vacances. Contre l’Ecosse, les hommes de Roberto Martinez auront l’occasion de faire un grand pas supplémentaire vers l’Euro 2020, mais hors de question de prendre cette rencontre à la légère.

Comme l’ont répété à l’envi Roberto Martinez et Jan Vertonghen en conférence de presse, lundi soir, les Diables se méfient des Ecossais qui ont vu Steve Clarke reprendre les commandes et qui ont redressé la barre après une défaite inaugurale inattendue au Kazakhstan.

Six matchs, six victoires

Mais la mission qui attend la Tartan Army en Belgique ressemble tout de même à une mission quasi impossible. Tant les Diables Rouges paraissaient supérieurs aux Ecossais, mais aussi parce que la Belgique est sûre de ses forces quand elle reçoit l’Ecosse.

Et cette génération l’a déjà prouvé, en dominant à deux reprises l’Ecosse sur le chemin de la Coupe du monde 2014, la première grande compétition internationale disputée par les Vincent Kompany, Eden Hazard et autres Romelu Lukaku.

Mais avant déjà, les Diables Rouges ont pris l’habitude de martyriser les Écossais et encore plus sur leurs terres. C’est bien simple, jamais en match officiel, la Tartan Army n’est parvenue à glaner le moindre point en Belgique.  Six rencontres de qualification, six défaites : le bilan est éloquent.

Mais aux certitudes belges, les Ecossais opposeront leur fighting spirit typiquement britannique et le moindre relâchement se payera. Les Diables en sont conscients. Éviter une mauvaise surprise pour continuer de tracer la route de l’Euro 2020 : voilà la mission qui attend Roberto Martinez et ses hommes ce soir, sur la pelouse du Stade Roi Baudouin.