Interview EXCLUSIF ! Mohamed Dahmane n'est plus le manager de La Louvière Centre !
Cette saison, Mohamed Dahmane a combiné son rôle de joueur avec celui de manager à La Louvière Centre. En ce qui concerne cette deuxième occupation, il était entré en fonction au mois de février 2018.
Mohamed Dahmane n'est plus le manager de La Louvière Centre. Il est remplacé par Antonio Caci. Cela s'est fait avec la totale approbation de l'Algérien : "J'avais endossé ce rôle-là parce que le club était en train de couler en février 2018. Tout le monde se sauvait, était fatigué, n'avait plus d'envie... J'ai accepté d'apporter mon aide le temps que le club soit remis sur les rails. Je l'ai fait par amitié pour le président (NDLR. Huseyin Kazanci)."
Désormais, il se limitera à défendre les couleurs de l'URLC sur le terrain : "Franchement, je suis soulagé. Le job de manager n'était pas fait pour moi. En plus, je n'avais plus le temps de voir ma famille."
Profil
Notre interlocuteur nous a confié que son caractère ne collait pas vraiment avec les qualités nécessaires à un bon manager : "Lorsque j'ai été joueur, j'ai eu de gros conflits car les gens en face de moi étaient des incompétents. Je savais ce qui m'attendait lorsque je me suis lancé là-dedans. Je n'étais pas à l'aise car il fallait être hypocrite. Les personnes dans ce milieu n'ont aucun contact humain."
Il nous a cité un exemple : "Un gros investisseur est arrivé en le prenant de haut à La Louvière Centre. Après cinq minutes, je l'ai renvoyé. Mon entourage m'a dit que j'aurais dû me montrer plus diplomate. Mais ce qui m'importe, c'est le côté humain. Et ce côté humain, on ne le retrouve que chez les pauvres."
Un autre paramètre ne lui convenait pas : "Un bon manager général doit gérer le financier. Je n'y connais rien et je ne m'y suis d'ailleurs jamais collé. Ce n'est pas mon domaine. Je préfère laisser le soin à quelqu'un de compétent de s'en charger."
Et Dahmane nous a assuré d'une chose : le jour où il quittera le club, ce sera en tant que joueur. Mais il continuera à faire profiter le club de son réseau qu'il a tissé lorsqu'il était professionnel.
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