La Belgique est-elle trop dépendante d'Eden Hazard ? La comparaison avec Ronaldo, Messi et Neymar
Photo: © SC
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Eden Hazard s'est encore mis en évidence lors des deux derniers matchs de la Belgique. Face à la Russie et à Chypre, il a été l'auteur de trois buts. Il a contribué grandement au départ réussi des Diables Rouges dans ces éliminatoires pour l'Euro 2020.
Eden Hazard prend de plus en plus d'ampleur en équipe nationale. Au point de se demander ce qu'il adviendrait des Diables Rouges en son absence. Nous avons donc comparé ses statistiques internationales à celles des plus grands joueurs de ce monde : Cristiano Ronaldo, Neymar et Lionel Messi.
Un constat s'impose. Eden Hazard est décisif, mais le Portugal, le Brésil et l'Argentine pâtiraient beaucoup plus de l'absence de leur star que la Belgique de la sienne.
Neymar
Avec 60 buts inscrits et 40 passes décisives en 96 matchs pour le Brésil, Neymar pèse un poids considérable chez les Auriverde. En moyenne, il est déterminant toutes les 80 minutes de jeu. Des quatre joueurs passés au crible, c'est celui qui a la plus grande influence au sein de son équipe.
Lionel Messi
Sur la seconde marche du podium, on retrouve le génial Argentin. En 129 matchs pour son équipe nationale, il a inscrit 65 buts et distillé 41 assists. En moyenne, il a été décisif toutes les 99 minutes de jeu.
Cristiano Ronaldo
Le bilan chiffré du Portugais est phénoménal : 85 buts, 37 passes décisives. Mais c'est aussi celui qui a disputé le plus de rencontres internationales : 156. Si l'on fait la moyenne, le joueur de la Juve fait pencher la balance en faveur de la Seleçao toutes les 100 minutes.
Eden Hazard
Et Eden alors ? Notre compatriote a marqué à 30 reprises et a délivré 26 assists en 100 matchs pour les Diables Rouges. Il est donc le moins influent des joueurs offensifs analysés. En moyenne, il l'est toutes les 127,5 minutes.
D'un côté, le milieu de terrain de Chelsea sait ce qui lui reste à faire pour rentrer au Panthéon du football. D'un autre côté, ces chiffres doivent rassurer Roberto Martinez et ses hommes. Ils dépendent beaucoup moins d'un seul homme que leurs compères brésiliens, argentins et portugais.
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