La Belgique et les Pays-Bas se quittent bons amis

Après leur victoire respective contre la Suisse et l’Allemagne en Ligue des Nations, la Belgique et les Pay-Bas se faisaient face avec des effectifs modifiés. Il y avait cinq changements dans le onze de base belge (Mignolet, Boyata, Denayer, Castagne et Chadli débutaient), six chez nos voisins. Le trio offensif Lukaku – Hazard – Mertens était donc toujours d’attaque et ne tardait pas à faire mal à la défense néerlandaise.

La première occasion était la bonne pour les Diables. Hazard faisait vibrer le public en passant quelques hommes puis en centrant, Van De Beek réalisait une déviation salvatrice devant Lukaku, mais Mertens faisait mouche d’une belle reprise (1-0, 5e). Le début de match était clairement à l’avantage des joueurs de Martinez, qui ne passaient pas loin d’un second but sur deux ballons de Mertens, mais Lukaku ne pouvait rabattre de la tête et la reprise de la cuisse de Boyata n’était pas cadrée.

Les Pays-Bas revenaient tout de même à égalité à l'approche de la demi-heure. Une mauvaise passe de Castagne et le désorganisation de la défense permettaient à Van De Beek, Promes et Depay de se trouver rapidement, le Lyonnais pouvait servir Arnaut Danjuma devant le but, le Brugeois, qui fêtait sa première titularisation pour son 2e match avec l'équipe A, trompait Mignolet (1-1, 28e). 

Suivait alors une moins bonne période pour les Diables, sauvés par leur poteau sur un envoi de Promes. Eden Hazard plaçait lui à côté suite à une bonne combinaison entre Mertens et Lukaku, en pivot. 

Il restait 45 minutes aux Belges pour reprendre les devants, sans son trident offensif . Eden Hazard était remplacé par son frère Thorgan, Batshuayi prenait la place en pointe et Dennis Praet se plaçait derrière lui. L'attaquant de Valence se rapprochait directement du 2-1, son tir ne terminait pas loin du montant. 

Cette deuxième période allait être bien moins réjouissante, le rythme diminuait au fil des minutes. Des têtes de Batshuayi et Aké sur corner offraient les deux plus belles occasions. Meunier et Carrasco auront pu gagner du temps de jeu, Roberto Martinez n'aura lui pas pu tirer réellement d'enseignements de ce partage.