Focus sur la Suisse, prochain adversaire des Diables Rouges en Ligue des nations
Photo: © Photonews
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Ce vendredi, la Belgique affrontera la Suisse au stade Roi Baudouin pour le compte de la Ligue des nations.
La Suisse avait écrasé l'Islande 6-0 pour sa première rencontre de Ligue des nations tandis que la Belgique l'avait emporté aisément 0-3 à Reykjavik.
Le sélectionneur de la Nati, Vladimir Petkovic, devra se passer des services de Roman Bürki, le gardien du Borussia Dortmund, et de Breel Embolo, l'attaquant de Schalke 04 pour la rencontre de vendredi. L'absence du coéquipier d'Axel Witsel chez les Marsupiaux n'est pas trop grave étant donné qu'il est deuxième dans la hiérarchie des gardiens en sélection, mais celle d'Embolo est un coup dur pour Petkovic, tant celui-ci apporte de l'impact et de la vitesse.
Les futurs adversaires des Diables évoluent en 4-2-3-1. Cette formation permet d'assurer la maîtrise au milieu du terrain et de presser l'équipe adverse avec l'utilisation de deux milieux défensifs. Trois milieux offensifs dont un meneur axial animent le jeu et créent ensuite les opportunités de buts pour offrir des solutions au seul avant-centre. La Nati est une équipe disciplinée et rigoureuse. Dès son arrivée, Petkovic a rendu son équipe plus offensive, en insistant davantage sur la possession du ballon.
Yann Sommer (Borussia Mönchengladbach), l'un des meilleurs gardiens de Bundesliga, défend les cages. Leur défense composée de Ricardo Rodriguez (back gauche AC Milan), Manuel Akanji (défenseur central Borussia Dortmund), Fabien Schär (Newcastle) et Stephan Lichtsteiner (back droit Arsenal) est solide, et encaisse peu de buts.
Les deux milieux défensifs sont Granit Xhaka (Arsenal) et Denis Zakaria (Borussia Mönchengladbach). Ils sont dotés d'une bonne relance et d'une bonne récupération. Juste devant eux, la star de l'équipe, Xherdan Shaqiri (Liverpool) qui peut débloquer n'importe quelle situation à lui tout seul. Ses débordements, ses courses, son impact, et sa finition feront de lui le principal danger des Diables Rouges. À ses côtés, Steven Zuber (Hoffenheim) et Breel Embolo (Schalke 04). Ce dernier sera absent ce vendredi, les Belges ne s'en plaindront pas. Ce talent précoce est capable de tout.
Tout seul à l'avant, Haris Seferovic (Benfica) servira de point d'appui à ses coéquipiers.
Les Diables Rouges devront se méfier de cette équipe solide qu'est devenue la Nati au fil des années. Régulièrement qualifiée depuis deux décennies pour les grandes compétitions internationales, elle propose un jeu compact et rigoureux. La Suisse n'occupe pas la huitième place du classement FIFA pour rien. Mais quand on voit l'état de forme de nos Belges, rien ne leur résiste en ce moment. Il n' y a plus qu' à espérer que ce ne soit pas le cas des Suisses vendredi à Bruxelles.
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