Maecky Ngombo découvre l'Italie : "Convaincu d'avoir fait un excellent choix"

Révélé du côté de Roda, où il a signé ses débuts professionnels en décembre 2015, Maecky Ngombo a posé ses valises chez les Bianconeri d'Ascoli, quelques semaines après s'être lié à Bari. L'ancien joueur du Fortuna Dusseldorf (2.Bundesliga) et de MK Dons (League One) est revenu avec nous sur son été mouvementé.

Walfoot : Maecky, comment as-tu vécu cette période délicate?

MN : J'ai d'abord été un peu étonné. Ça arrive fréquemment que les clubs connaissent des soucis financiers, mais ils finissent par se sauver. Bari, c'est en plus un club assez mythique en Italie, avec beaucoup de supporters. Je ne pensais pas que ça aurait pu arriver. J'ai alors dû me montrer patient, et avoir confiance en les personnes avec qui je travaille. 

Rien ne laissait présager cette mise en faillite?

Non, je n'ai rien ressenti avant. J'avais signé un mois avant la reprise, dans ma tête j'étais un joueur de Bari. J'étais déçu de devoir partir, je m'y sentais déjà bien. On était parti ensemble en stage, ça a donc été un peu dur à vivre.

Retrouver un club en Serie B était une priorité?

Pas forcément, mais beaucoup de clubs italiens sont venus discuter après la mise en faillite de Bari. Et mon choix s'est porté sur Ascoli. L'intégration s'y est également bien passée, plusieurs personnes parlent le français, dont le directeur sportif, ce qui a un peu facilité les choses au moment des négociations.

Quand je regarde derrière, je ne regrette rien

Tu étais retourné à Roda en janvier, tu ne souhaitais pas y rester plus longtemps?

Lors de mon retour, on avait conclu un arrangement : si je trouvais un club plus intéressant, ou si le club était relégué, ils ne me retiendraient pas. Et c'est ce qui s'est passé. 

Quelles sont les ambitions d'Ascoli? Se qualifier pour les Play-Offs?

C'est qu'on va essayer de faire oui. Mais c'est une équipe nouvelle. Si on n'atteint pas cet objectif, il faudra se maintenir dans le milieu de tableau. 

Tu n'as pas participé aux trois premières rencontres, tu es proche d'une place dans le groupe?

Il n'y a pas de souci, j'ai juste souffert d'une déchirure à la cuisse durant la préparation. Je reprends avec le groupe et je pourrais être dans la sélection le week-end.

Pour un joueur de 23 ans, tu as déjà beaucoup voyagé, tu découvres ton quatrième pays étranger. Y a-t-il un club que tu regrettes d'avoir quitté trop tôt?

Oui, si je regarde derrière moi, ça fait déjà pas mal de pays, mais je ne regrette absolument rien. J'ai connu plusieurs bonnes expériences, j'ai découvert plusieurs cultures et plusieurs championnats. Tout cela va me permettre de m'adapter plus facilement par la suite.

Tu sens que la Série B est bien différente par rapport aux autres? Cette compétition peut-elle te convenir?

Elle est plus difficile physiquement, le travail tactique y est très important. Il y a beaucoup de courses. C'est très différent de ce que j'ai connu en Allemagne, en Angleterre et aux Pays-Bas. Les séances d'entraînement durent 3h ici. Après une expérience en Italie, tu peux aller partout, il n'y a pas de meilleure formation possible.

Je suis convaincu d'avoir fait un excellent choix. Puis peu de joueurs ont le même profil que moi en Série B, j'espère donc pouvoir me mettre en évidence. Le système avec deux attaquants me sera profitable. Je suis un attaquant assez mobile, qui aime redescendre pour jouer un ballon ou partir en profondeur. Je préfère être accompagné devant.