Leonardo Bonucci pour son retour "à la maison": "Je vais accepter les sifflets et je vais les transformer en applaudissements"

Leonardo Bonucci était arrivé chez les Bianconeri en provenance de Bari en 2010 et avait quitté ses couleurs la saison dernière à la surprise générale. La cause était la mauvaise relation qu'il entretenait avec son coach Massimiliano Allegri. Les deux hommes avaient eu des échanges tendus et le défenseur central avait alors décidé de porter les couleurs des Rossoneri.

Lors de sa présentation ce vendredi, l'international italien était conscient qu'il devait lancer l'opération reconquête auprès des supporters turinois. "Je voulais revenir car ma maison me manquait" a directement lancé Bonucci. Ce dernier s'est d'ailleurs réconcilié avec celui qui l'a poussé au départ. "J’ai réalisé que les décisions prises sous la colère ne sont jamais les bonnes, mais j’ai dorénavant la chance, grâce à l’institution, à mon agent et à l’entraîneur, d’être en mesure de rentrer à la maison" a déclaré le joueur.

Le défenseur de 31 ans n'a pas manqué de louer son coach. "Notre relation est excellente, nous sommes des gens intelligents, nous nous sommes serrés la main et embrassés. Nous nous sommes vus plusieurs fois au cours de l’année dernière. Pour l’anecdote, quand j’ai reçu un prix à Londres, j’ai souhaité le dédier à Allegri, car c’est grâce à lui si je suis devenu plus fort ces dernières années" a-t-il dit.

Leonardo Bonucci s'est confié à propos des tifosi. "Je comprends les fans, je les respecte et je les ai toujours respectés. À la fin du match, je suis toujours le premier à les remercier. Ma décision de partir l’année dernière a été prise sous le coup de l’émotion, parce que je savais qu’à ce moment-là je ne me sentais pas suffisamment bien pour avoir un rendement à la hauteur de la Juventus "a souligné le joueur. "Je comprends les supporters et je vais accepter les sifflets. Je vais les transformer en applaudissements. Ma réponse ne peut être que sur le terrain, parce que je suis un professionnel" a conclu Bonucci.