Antonio Milic revient sur ses derniers mois compliqués avant de signer à Anderlecht
Photo: © photonews
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Antonio Milic fait enfin partie du Sporting d'Anderlecht. Enfin car il aurait déjà dû débarquer à Saint-Guidon durant le mercato d'hiver. Finalement, il est resté à Ostende car le nouveau président anderlechtois Marc Coucke ne voulait pas qu'il y ait d'ambigüités avec son ancien club.
Antonio Milic n'en fait pas un mystère lors d'un entretien avec la presse au stage à Mierlo. Il souhaitait signer à Anderlecht dès l'hiver dernier : "J’aurais voulu venir. Mon manager m’a dit sur le moment qu’il n’était pas possible de faire le transfert en hiver. Il ne m’a pas donné les vraies raisons, mais je savais que c’était lié au fait que le président Coucke rachetait le club. J’ai trouvé ça logique, mais en Croatie, ça fonctionne différemment. Certains sont à la tête de plusieurs clubs et font du business entre eux. Au pays, on n’a donc pas compris ce qui se passait."
Concentration
Difficile de se remettre dans le bain après ça ! "J’ai voulu me battre à fond pour prouver que je méritais d’aller dans un grand club. Ce n’était pas facile de retrouver ma concentration après cela. Il a fallu faire un switch mental, car j’étais très déçu d’être passé à côté d’un gros transfert. Puis, il fallait jouer les PO2 qui n’intéressent personne."
Pourtant, d'autres clubs étaient intéressés par ses services : "Oui, mais je voulais jouer à Anderlecht. La première fois que j’ai affronté Anderlecht, j’ai su que je voulais jouer dans ce club."
Et il assure que la rude concurrence qui l'attend ne l'affecte pas le moins du monde.
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