Le président de la Fédé Gérard Linard évoque Roberto Martinez et son avenir

Le président de l'Union Belge de football Gérard Linard est convaincu d'avoir fait le bon choix avec Roberto Martinez : "Quand je l’ai félicité après le match, il a répondu : ‘Oui, mais il y a encore des choses à corriger.’ Je pense qu’il faisait surtout allusion aux deux buts encaissés, même si on a levé le pied sur le second. Il a tout, cet homme. C’est un gentleman, mais aussi quelqu’un qui connaît la musique. Il est imprégné de football. Et quel bosseur ! S’il n’est pas à Tubize, il est au siège de la Fédération à Bruxelles. Ou il fait une conférence avec des entraîneurs de jeunes. Lui et son adjoint Graeme Jones sont des perfectionnistes."

Un signe

Reste la possibilité de voir les Diables Rouges en finale et son sélectionneur convoité !  "C’est pour cela qu’on l’a fait signer avant le Mondial . On a voulu lui donner un signe de confiance. Et un signe aux joueurs pour qu’ils sachent : ‘On a un chef en qui on croit, suivez-le!’"

Mais un contrat ne signifie plus grand-chose de nos jours.  Gérard Linard s'en rend bien compte dans les colonnes de la Dernière Heure / Les Sports : "Il faudrait déjà qu’on mette un pactole qu’on ne peut pas refuser."

Récemment, Roberto Martinez a été cité comme candidat à la succession de Fernando Hierro à la tête de la sélection espagnole.