Walfoot en Russie - jour 1 : Le jour J est arrivé, zdravstvouitie Rossiya !
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La Coupe du Monde, c'est parti! Après de longs mois d'attente et de longs préparatifs, nous y sommes enfin et Walfoot vous fera vivre ce Mondial russe de l'intérieur. Bienvenue en Russie... zdravstvouitie, Rossiya!
Enfin! Après des mois de préparatifs, d'incertitudes, des heures passées dans les bureaux de visas, des heures passées à fastidieusement apprendre la lecture du cyrillique (apprendre le russe en quelques semaines étant un défi trop ardu, on se contentera de la satisfaction de ne pas arriver là-bas totalement illettré...), nous y voilà : ce mercredi 13 juin, veille du match d'ouverture, Walfoot, représenté par votre serviteur, s'envole pour la Russie pour ce qui devrait être un bon mois d'une aventure journalistique hors du commun.
Un peu d'Amérique latine en Russie
Hors du commun tout d'abord parce que vivre un Mondial de l'intérieur est le rêve de tout un chacun dans la profession... mais aussi parce que cette édition 2018 se passe dans un pays encore teinté de mystère : alors que le Brésil sonnait "exotique", la Russie est paradoxalement plus proche et tellement plus éloignée. Plus froide, plus distante, la Mère Patrie est une inconnue, aussi indéchiffrable que le visage de son célèbre président.
Pourtant, à Zaventem, où l'ambiance Coupe du Monde est déjà palpable, l'heure est bien à l'heure de... l'Amérique latine : supporters péruviens, argentins, colombiens, mexicains, brésiliens, tous se mélangent dans la file, oubliant leurs rivalités ancestrales le temps d'une photo (défi : refaire la même photo en cas de huitième de finale Argentine - Pérou)... et le temps d'un selfie avec l'ex-président d'Equateur Rafael Correa, qui part lui aussi à Moscou et qui a très sympathiquement répondu à nos questions (en français, s'il vous plaît!).
Le temps pour nous de croiser quelques confrères bien connus (et dont les voix vous feront vibrer pendant de nombreux matchs au long du mois, si vous voyez de qui je veux parler) ... et d'apercevoir l'avion des Diables, qui décolle à dix minutes d'intervalle du nôtre, et nous voilà partis. Trois heures de vol, de la lecture en cyrillique pour bien réviser, un atterrissage... un peu abrupt, et l'aéroport Sheremetyevo nous accueille.
Mais de Moscou, pas le temps aujourd'hui d'en voir autre chose que les embouteillages et les impressionnantes banlieues à la soviétique sur le chemin de l'hôtel - blocs de béton sur blocs de béton. Un cliché tout aussi vrai que quelques autres : oui, les Russes font demi-tour d'une bande à l'autre sur l'autoroute (!) ; non, ils ne parlent pas bien anglais (merci Google Translate, ce journaliste espagnol avait tout compris) et oui, ils sont un peu... revêches. Pas désagréables pour autant, loin de là, et leur visage s'illumine réellement quand un mot de russe est lâché un peu à l'aveuglette - spasiba, horosho, do svidanyia ; merci, très bien, au revoir.
Après un premier repas typiquement russe (caviar rouge, pelmeni, crème aigre...), le programme du lendemain se dessine : découvrir les infrastructures du Luzhniki Stadium, où aura lieu l'alléchant (...) Russie - Arabie Saoudite inaugural, et de son "fanfest" situé sur les Collines des Moineaux, surplombant Moscou la belle de son point le plus élevé. De quoi se mettre dans le bain...
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