Russie - Arabie Saoudite : une ouverture en mode mineur?
Photo: © photonews
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C'est le jour J ! Dans quelques heures, le coup d'envoi de la Coupe du Monde 2018 sera donné. Un coup d'envoi peu sexy, le pays hôte affrontant l'Arabie Saoudite, un des petits poucets de la compétition. Mais le plus important, c'est que ça commence...
Le coup d'envoi de Russie - Arabie Saoudite n'aura lieu que dans six heures au Luzhniki Stadium, mais les environs du stade sont déjà grouillants de vie : la Coupe du Monde est dans l'air, les supporters font la file pour acquérir leur sésame (le précieux Fan ID), la salle de presse se remplit déjà. Pourtant, si l'excitation est palpable concernant la compétition en elle-même, on ne peut pas dire que l'affiche du soir soit alléchante.
La Russie, prête sur tous les plans... sauf footballistique
Car si les Russes semblent parés à accueillir le monde durant un mois, pas sûr qu'ils soient parés à le conquérir sur le terrain : la Sbornaya (le surnom de l'équipe nationale russe) est loin d'être effrayante. Celui que l'on annonçait comme sa star voilà quelques années, Alan Dzagoev, symbolise à 27 ans ces grands talents russes ayant manqué le train d'un transfert vers l'Europe occidentale et aujourd'hui cantonnés à la gloire nationale.
Le nouveau petit tsar, c'est Aleksandr Golovin, qui évolue lui aussi au CSKA et intéresse plusieurs formations européennes. Ce Mondial doit, à 22 ans, lui permettre de confirmer... sous peine de lui aussi être oublié. Il faut dire que le sort d'un Denis Cherysev, seul joueur de champ évoluant à l'étranger dans le noyau de Stanislav Tchertchessov, ne fait pas rêver à un départ, l'ailier de Villarreal n'ayant jamais vraiment percé.
Un match d'ouverture sous forme de rendez-vous immanquable
La chance de la Russie tient justement dans la modestie de l'adversaire pour ce match inaugural : si le groupe A est promis à l'Uruguay, les Russes seront à la lutte avec l'Egypte pour ne pas devenir le second pays-hôte éliminé dès les poules (après l'Afrique du Sud en 2010). Cela passera par une victoire contre la modeste Arabie Saoudite.
Avec son noyau intégralement composé de joueurs évoluant au pays (les trois saoudiens prêtés en Espagne n'y ayant pas joué une seule minute), l'Arabie est probablement un des petits poucets de la compétition aux côtés du Panama. Les Diables ont pu le constater en amical : si elle ne manque pas de combativité, cette équipe manque clairement d'impact et d'éléments capables de faire la différence. Poussée par un public qui aura bien besoin d'un résultat inaugural pour s'enflammer, la Russie n'a pas droit à l'erreur.
Le public neutre, lui, espère que cette affiche, probablement la plus faible de l'histoire des matchs d'ouverture, réservera de bonnes surprises. Après tout, en 2010, le spectacle est venu d'un match peu alléchant sur papier...
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