Thibaut Courtois a retenu des leçons des précédents échecs et prévient : "Nous pouvons être battus par n'importe qui"
Photo: © photonews
Thibaut Courtois se rappelle encore très bien des échecs endurés lors de la Coupe du Monde 2014 et surtout, de l'Euro 2016. Il compte bien s'en servir pour ne pas répéter les mêmes erreurs.
Thibaut Courtois sait que le succès de la Belgique à la prochaine Coupe du Monde tiendra peut-être à un fil : "Je me dis toujours que chaque match sera peut-être le dernier et qu'il faut le jouer à fond. Tout peut se jouer en un instant. Si nous avons été éliminés par l'Argentine il y a quatre ans, ce n'est pas parce que nous n'avons pas joué à fond. Par contre, le Pays de Galles en voulait certainement plus que nous, surtout lorsque nous avons mené 1-0. Par la suite, nous n'avons plus réussi à mettre autant d'intensité dans le jeu. Or, dans les grands tournois, il est très important de donner le maximum à tout moment.
Pour le reste... Maintenant, nous avons de l'expérience, nous savons à quoi nous en tenir. Nous pouvons être battus par n'importe quelle équipe, même le Panama ou la Tunisie. Sans intensité, on ne gagnera pas ces matches-là."
Ambition
Pourtant, l'homme a de l'ambition pour son pays. Mais il se montre prudent dans les colonnes de Sport / Foot Magazine : "On nous pose tellement souvent la question de nos ambitions... À vrai dire, on n'aime pas parler de ça car on ne veut pas faire les malins.
Le Panama et l'Arabie Saoudite ne diront évidemment pas qu'ils visent une demi-finale mais nous, nous devons nous fixer cet objectif. On ne peut pas se contenter d'un quart. Et si on perd cette demi-finale en raison des circonstances ou aux penalties, on pourra encore se consoler avec la troisième place mais je pense que personne ne serait heureux de rater la finale."
Il faut dire que les précédentes expériences n'ont pas été couronnées de succès. Chat échaudé craint l'eau froide.
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