Les commandants de bord du Trident étaient stressés à l'idée de transporter les Diables: "Hier, j'ai été me coucher très tôt !"
Les Diables ont embarqué ce midi dans le Trident, leur avion floqué à leur image, pour s'envoler vers la Russie. Pour ce vol, il y avait non pas un, mais deux commandants de bord. Leurs sentiments avant de prendre les commandes.
"C'est un vol très spécial" avoue Yannis Simoens, l'un des deux commandants de bord de l'avion Trident. "Je suis belge et très fier des Diables. J'étais un peu stressé donc j'ai été me coucher tôt hier, vers 21h, parce que c'est une longue journée et il faut être en forme. Mais il ne faut pas s'en faire, nous avons une équipe de choc."
"Il n'y a pas de consignes de sécurité particulières" poursuit-il. "Par contre, le service est un peu spécial: il y a une vidéo de sécurité qu'ils ont préparé eux-mêmes, un siège personnalisé, un menu spécial. Mon Diable préféré ? Dries Mertens. Mais on ne peut pas prendre de selfie ni demander d'autographes" ajoute Yannis Simoens.
Mais comment choisit-on les pilotes pour un tel vol ? "Le fait qu'il y ait deux commandants de bord, ce n'est pas tout à fait exceptionnel. Quand on est commandant, on est qualifié pour les deux sièges. Nous avons été choisis en fonction des envies de certains, des disponibilités. Et on a décidé qu'il y aurait deux commandants de bord. Ça ajoute une sécurité supplémentaire et ça nous apporte plus de flexibilité pendant le vol" précise Alexandre Annegarn, l'autre commandant de bord du Trident.
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