Martinez garde le cap : "Je n'aurais pas survécu en Premier League en me souciant de la réaction des gens"
Photo: © photonews
Roberto Martinez n'est pas populaire auprès des Belges, c'est un fait. Ses choix et sa communication l'ont mis en porte-à-faux par rapport au public, mais une seule chose compte : garder le cap qu'il s'est fixé.
Roberto Martinez a choisi de rester à la tête de la sélection belge pour deux ans de plus et le public ne s'en est pas vraiment réjoui : la décision de se passer de Radja Nainggolan n'a pas plu et a placé le sélectionneur dans une position délicate. "Mes décisions ne sont pas prises à court terme et même si je comprends que certaines soient plus populaires que d'autres, elles sont toutes prises avec honnêteté et le sens des responsabilités", déclare-t-il dans un entretien accordé à Sudpresse.
Si je n'étais pas neutre, je prendrais Mirallas
"Les gens ne l'acceptent peut-être pas, mais mon choix est tactique. Je ne parle pas des qualités tactiques de Radja, mais de la manière dont les joueurs sont disposés dans mon système! On ne peut mettre que onze joueurs sur le terrain", explique Martinez. "Je ne peux pas penser qu'à un seul joueur. Si je n'étais pas neutre, je prendrais Mirallas, le joueur que je connais le mieux", souligne-t-il encore. "Mais il faut évaluer chaque candidat. Nainggolan peut-il jouer un rôle dans les 23? Certains joueurs sont fait pour avoir un starring-role, d'autres un squad-role, mais les stars acceptant un rôle de second couteau, ça n'existe pas", affirme encore le sélectionneur.
"Si cela me perturbe? Je n'aurais jamais survécu sept ans en Premier League si je me souciais de la réaction des gens", conclut Martinez. Qui persiste et signe donc, qu'importe les avis contraires.
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