Wilmots sur la Côte d'Ivoire :"Ma rigueur allemande en a pris un coup"
Photo: © Photonews
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Marc Wilmots est revenu sur son passage à la tête de la Côte d'Ivoire.
Marc Wilmots est sorti du silence ce week-end. L'ancien sélectionneur des Diables et des Eléphants s'est entretenu avec nos confrères de Sudpresse. Le Taureau de Dongelberg revient sur son expérience à la tête de la Côte d'Ivoire. Wilmots avait été remercié au mois d'octobre dernier.
"Je ne regrette absolument pas mon passage en Côte d’Ivoire. Je le referais. Au niveau humain, ça remet les choses en place. J’ai visité le quartier d’où vient Franck Kessié, tu ne peux être qu’admiratif du chemin parcouru. C’est un échec sportif car on ne s’est pas qualifié. Mais le football ivoirien est en crise. Qu’est-ce qui a fait le succès du foot ivoirien ? Les académies de Jean-Marc Guillou mais elles n’existent plus. Guillou est parti au Mali, qui sera le prochain grand pays africain" explique Wilmots.
"Si tu mets l’équipe que j’avais en tête sur un terrain européen, elle est excellente mais sur un terrain africain, ce n’est plus la même. Au Gabon, le terrain était un billard. On a pu jouer vite, faire des décalages et on gagne 0-3. Mais à la maison, j’avais une surface bosselée, lente et sèche. Et ça, je ne savais pas changer ! Jean Michaël Seri, sur un vrai terrain, tu ne sais pas lui prendre le ballon ; en Afrique, ce n’était plus le même joueur. Ma rigueur allemande en a pris un coup. J’ai appris à prendre sur moi, je me suis même étonné parfois. C’est bien d’aller parfois contre ta nature, voir ce que tu peux accepter. Un jour, un chef de la sécurité est rentré chez lui parce qu’il sentait que ses cheveux poussaient. Il faut apprendre à comprendre ce qu’on n’est pas habitué à vivre. Et puis, il faut aussi gérer les binationaux, certains s’adaptent très lentement, d’autres très vite, comme Maxwell Cornet" conclut le Taureau de Dongelberg.
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