Aucun spectacle et de l'inquiétude pour Kompany : mauvaise soirée pour les Diables
Photo: © photonews
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On espérait revoir un peu de communion nationale après les polémiques de ces dernières semaines. Hélas, les Diables n'ont pas fait le boulot et alimenté le scepticisme...
Le premier match de préparation d'une Coupe du Monde, c'est déjà un peu une Coupe du Monde et la tension commence à monter autour de l'équipe nationale. Le problème est que, contrairement à il y a quatre ans, la tension est cette fois en partie négative : l'affaire des matelas et, surtout, le "cas" Nainggolan, pas encore clos dans la tête des supporters comme en témoigneront certains chants en l'honneur du Ninja, parasitent la préparation des Diables Rouges.
Reste que le Stade Roi Baudouin est comble pour la réception des champions d'Europe portugais et que les Diables ont visiblement envie d'enflammer la partie. Mais les combinaisons entre Hazard et Mertens ne trouvent pas un Lukaku tenu à la gorge par Pepe et Fonte, probablement un des meilleurs duos de défenseurs au monde.
Après une vingtaine de minutes, le Portugal rappelle qu'il est passé maître dans l'art de mettre son adversaire dans sa poche : le rythme s'inverse et les flèches Martins et Bernardo Silva inquiètent Courtois à plusieurs reprises. Le bloc très bas de Martinez est débordé, notamment dans le chef de Meunier et Carrasco, en perdition sur leurs flancs. Lukaku, lui, est désespérément seul devant, abandonné par un Mertens peu en vue. Le public est impitoyable : il siffle ses joueurs à la pause, au grand agacement de Thibaut Courtois qui l'implore d'arrêter.
L'inquiétude
Roberto Martinez n'avait fait aucun test au début du match, il en fait donc... quatre à la pause. Drôle de gestion, mais Benteke, Januzaj, Chadli et Fellaini montent au jeu. Et l'un d'eux va plaider sa cause avec vigueur : Adnan Januzaj, vif, technique et intelligent, amènera plus de danger en quelques phases que Mertens en première période. Fellaini, de son côté, rappelle que dans un rôle de sentinelle, il est supérieur à un Dembélé tâtonnant.
C'était pour les bonnes nouvelles ; la mauvaise, c'est qu'en seconde période, le spectacle sera dramatique. Comme prévu, le bloc portugais s'avère très difficile à bouger et comme souvent, les Diables ne trouveront pas la faille. Mais l'inquiétude viendra de Vincent Kompany, sorti blessé à la 55e minute, la mine sombre. De soirée à oublier, on croit même passer à soirée de cauchemar quand Thibaut Courtois est touché à son tour, mais se relève finalement.
Le bon point reste la quasi-absence d'occasions portugaises en seconde période, mais le moins qu'on puisse dire est qu'on ne s'est pas amusé et le public ne se prive pas pour le souligner : les chants à la gloire de Nainggolan retentissent de plus belle avant le coup de sifflet final. Martinez espérait une communion ; elle n'a pas eu lieu...
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