La FIFA souligne les quatre grandes forces des Diables: "L'heure est-elle enfin venue pour la Belgique d'éclipser la classe 1986 ?"
Photo: © photonews
A quelques semaines du début de la Coupe du Monde, la FIFA analyse les favoris et les outsiders du tournoi. Selon elle, voici les quatre grandes forces de la Belgique.
Tout d'abord, elle souligne la "complicité" des Diables qui sont 9 à être en sélection depuis au moins 2012 et ont au moins 30 ans: Jan Vertonghen, Dries Mertens, Mousa Dembélé, Kevin Mirallas, Marouane Fellaini, Thomas Vermaelen, Vincent Kompany, Laurent Ciman et Simon Mignolet.
"Peu d'équipes peuvent se vanter de posséder une telle complicité, qui pourrait être un atout précieux", analyse la FIFA.
Des stars au sommet de leur art
En effet, Eden Hazard, Kevin De Bruyne, Lukaku ou Mertens sont en toute grande forme cette saison. "Bien que la Belgique dispose d'un riche vivier de talents, tous ses espoirs reposeront sur ses joueurs phares, notamment le capitaine Eden Hazard et Kevin De Bruyne, un brillant duo créatif. Tous deux ont livré une excellente saison. Hazard domine le classement des buteurs et des passeurs décisifs de Chelsea, tandis que De Bruyne est le numéro 1 européen dans la deuxième catégorie. Âgés de 27 et 26 ans respectivement, ils sont à leur meilleur niveau."
Nainggolan, la preuve de la richesse du noyau
Après avoir souligné la capacité de Martinez d'avoir apporté de la "fluidité à la ligne arrière", la FIFA pointe la largeur du noyau belge. "L’hésitation de Martinez à aligner Radja Nainggolan, pilier de l'AS Rome, en dit long sur la profondeur de son banc. En pointe, Romelu Lukaku, Michy Batshuayi, Dries Mertens et Eden Hazard sont tous capables de mener l'attaque dans des styles bien différents."
Son statut
Contrairement à l'Espagne, au Brésil, à l'Allemagne, les Belges sont plus souvent classés dans la case des outsiders plutôt que des favoris. Une force selon la FIFA.
"Les Belges ne partiront pas avec les faveurs des pronostics, compte tenu de leur manque d'expérience dans les dernières phases des compétitions. Ils n'ont en effet accédé qu'à une seule finale, à l'EURO 1980, et leur meilleur résultat en Coupe du Monde est une quatrième place au Mexique en 1986. Cette année, cependant, des incertitudes pèsent sur les favoris traditionnels. L'heure est-elle enfin venue pour la Belgique d'éclipser la classe 1986 ?"
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