Le président de l'Olympic veut mettre les choses au point : "Se séparer du staff n'est pas une option pour l'instant"

"Au vu du noyau dont on dispose, on doit pouvoir faire beaucoup mieux", regrette le président Sahin dans les colonnes de Sudpresse. "Nous sommes fortement critiqués, parfois à juste titre, d’autres fois pas. Il ne faut pas non plus dramatiser en oubliant que nous sommes toujours troisièmes et que nous avons clôturé la saison régulière précédente à la même position, avec 50 % de qualités en moins. C’est pour cette raison que je ne suis pas toujours d’accord avec les supporters, qui semblent vite oublier ce que Söner Yurdakul a pu réaliser en 2016-2017."

L'homme fort carolo veut mettre les points sur les i. "Le moment est venu pour moi de discuter avec tout le monde parmi le staff et les joueurs. J’ai besoin de les écouter pour comprendre ce qui ne va pas. Cette mise au point est nécessaire et va être faite rapidement. Après cela, je serai plus à même d’envisager des solutions. Aujourd’hui, pour moi, se séparer de Söner Yurdakul et son staff n’en est pas une. Seulement, si les joueurs me confient par exemple que le message du coach ne passe plus dans le vestiaire, j’aurai peut-être un discours différent."

Tout le monde va dans la même direction chez les Zèbres, ce n'est pas le cas chez nous

Pour le restant de la saison, Adem Sahin tient à ce que tout le monde tire sur la même corde. "Une chose est sûre : nous avons besoin plus que jamais de soutien pour arriver à réaliser des choses positives. J’estime que la grosse part de responsabilité revient aux joueurs, qui ne font pas le nécessaire malgré des qualités évidentes. Mais c’est aussi au staff et aux supporters de les mettre en valeur les jours de match."

Cette situation le fait penser au voisin de la ville, le Sporting de Charleroi. "Aujourd’hui, j’ai un profond respect pour ce que réalise le Sporting. Ce club sort de grands noms de son cru et ne parlons pas de ses résultats et de sa manière d’être géré ! Tout ce qui lui arrive de bien en ce moment se produit grâce au fait que tout le monde va dans la même direction désormais chez les Zèbres. Or ce n’est pas du tout le cas à l’Olympic en ce moment. Les gens essayent de tirer la couverture à eux…"