Malgré la victoire, Marc Grosjean pousse un coup de gueule: "Il y a manifestement un gros problème d'arbitrage en D1B"

Si l'ambiance était au beau fixe dans les travées du stade Roi Baudouin après la victoire contre le Beerschot, Marc Grosjean a quand même tenu à pousser un coup de gueule.

"Sur les deux derniers matches, nous avons été lésés. Le hors-jeu contre Westerlo, ça nous a valu 2 points. Le penalty cadeau face au Lierse, 3 points. Le carton rouge pas donné à El Gabas pour son agression sur Massengo et aujourd'hui minimum deux cartes rouges non données. C'est quand même très interpellant" déplorait-il.

"Je me demande ce qu'aurait reçu un de mes joueurs s'il avait, non pas taclé, mais cisaillé, tronçonné, l'adversaire. Il aurait pris minimum 6 semaines. Je ne dis pas qu'il faut sanctionner ces joueurs maintenant. Mais simplement, comment peut-on justifier de ne pas donner une carte rouge dans ces moments là ?" Prychynenko a été l'auteur d'un tacle les pieds en avant sur Houdret en première période, et Fixelles a été violemment fauché en deuxième mi-temps.

"Ça m'inquiète" poursuit le coach toujours en colère. "Pas pour mon équipe que je vois au quotidien, mais je m'inquiète pa rapport à l'accumulation de blessures et à l'arbitrage. Depuis le début de saison, quoi qu'on en dise, l'Union est manifestement bousée. Et je suis convaincu qu'avec les bonnes décisions, nous aurions au moins 7 points en plus."

L'entraîneur unioniste a tiré à boulets rouges sur les arbitres en D1B. "J'ai demandé au 4e arbitre qui était là aujourd'hui, car c'était celui du Lierse: 'Tu as regardé ton match au Lierse ? Tu as vu le penalty que tu leur a donné ? 'Non' il m'a répondu. Je trouve que c'est une grossière erreur, tu devrais faire comme moi avec les joueurs. Pour progresser, il faut analyser sa prestation et tu aurais vu qu'il n'y avait pas de penalty. De même que la carte rouge pas donnée à El Gabas."

"Il y a manifestement un gros problème d'arbitrage en D1B" conclut-il. "Nous sommes 24 clubs professionnels, et nous avons droit à autant de respect que les équipes de D1A. Nous faisons le même métier. Nous sommes des salariés du foot. Il faut qu'il y ait plus de responsabilisation."