Laurent Ciman n'a qu'un objectif, le Mondial: "Je travaille comme un fou pour mériter ma place"

Laurent Ciman vit une deuxième jeunesse en équipe nationale sous Roberto Martinez. "J’ai gagné en confiance sous Martinez, car il me donne du temps de jeu et me considère tel un joueur à part entière. Le coach est honnête, franc et fort tactiquement, ses mots d’ordre sont respect et discipline. Avec Wilmots, la communication n’était pas claire : j’étais la 5e roue de la charrette" dévoile-t-il à la RTBF.

Et 'Lolo' pourrait être utile à la Coupe du Monde. "Vu les soucis de Kompany, Vermaelen et Alderweireld, on aura peut-être besoin de moi. Je travaille comme un fou pour mériter ma place... mais sans jamais souhaiter la blessure d’un concurrent." Ce n'est pas pour rien qu'il a décidé d'aller s'entraîner avec le Standard pour garder la forme.

Je vis chaque sélection comme au premier jour

Le défenseur de l'Impact de Montréal semble sur la même longueur d'ondes que Martinez. "Je n’ai pas à me vendre, d’ailleurs je n’ai jamais su le faire. Mais je ne suis pas un stopper classique : j’aime les relances propres et jouer au ballon sans dégager n’importe où, le coach partage cette philosophie de construction et de possession."

Ciman n'a pas peur de ne pas être repris et vit au jour le jour. "Le coach fera son choix : vous savez, au Brésil ou en France, chaque fois on m’annonçait parmi les sacrifiés..., et chaque fois j’étais là. Et si je ne vais pas en Russie, je continuerai à avancer. Je vis chaque sélection comme au premier jour : une vraie fierté."