Clap 99 en Europe: "Oui, j'ai toujours le trac"

"C'est un chiffre qui fait plaisir mais je dois surtout jouer ce match sans y penser", assure Olivier Deschacht quand on évoque avec lui sa 99e européenne en conférence de presse. D'autant que ce match, le premier à domicile pour Anderlecht en C1 cette saison, est très important dans la course à la troisième place.

Et pas question pour Deschacht, 36 ans, de nier qu'il ressent une forme de pression : "Bien sûr que j'ai encore le trac. Si je ne le ressentais plus, j'arrêterais de jouer au football", souligne le défenseur.

Un seul objectif contre le Celtic Glasgow : "Nous devons gagner. C'est ce que je veux faire comprendre à mes coéquipiers. Nous pouvions être libérés au Bayern, nous n'avions rien à perdre ; demain, nous aurons beaucoup à perdre", estime Deschacht. D'autant que le calme n'est pas encore tout à fait revenu à Anderlecht après le départ de René Weiler.

"Les résultats ne sont pas mauvais, mais cela ira mieux quand le football sera meilleur. J'espère qu'à l'avenir, que ce soit avec Nico ou un autre coach, nous pourrons gagner plus largement et retrouver le sourire", conclut le joueur.