Stuivenberg explique la fraicheur de Genk

Interrogé par les journaux du groupe Sudpresse, Albert Stuivenberg a expliqué comment il procédait pour ne pas épuiser ses joueurs vu la fréquence des matchs.

"Il n’y a pas 36 solutions", débute-t-il, "les entraînements doivent être moins exigeants. La physiologie a ses limites; au-delà, vous vous exposez aux blessures. Or, il nous est arrivé de jouer 3 matches en 6 jours!"

Notre approche offensive apporte du plaisir aux joueurs et en quelque sorte de la fraîcheur mentale

Le Néerlandais doit donc jouer au petit chimiste : "J’essaie de trouver l’équilibre entre fraîcheur et condition. «Fit en fris», dirait-on en néerlandais. Je responsabilise aussi les joueurs pour qu’ils gèrent leur propre récupération au travers d’une alimentation choisie et d’un indispensable repos dans leur quotidien."

Surtout que Genk est connu pour un jeu particulièrement positif et offensif . "On a un jeu qui réclame beaucoup d’énergie et un public tout aussi exigeant", appuie Stuivenberg. "On ne peut pas les décevoir: on doit toujours être au top. C’est sûr que notre approche offensive apporte du plaisir aux joueurs et en quelque sorte de la fraîcheur mentale. Mais n’oublions pas une chose: au-dessus de tout, il y a les résultats. Dans une bonne spirale, on oublie plus vite les contraintes."