Baatzsch (Union): "Même Red Bull Leipzig a commencé avec 3.000 spectateurs"
Photo: © photonews
Momentanément installée dans le stade Roi Baudouin, l'Union Saint-Gilloise a pris un départ idéal dans les play-offs 2. Mais les supporters ne sont pas spécialement au rendez-vous. Le président Jurgen Baatszch en est conscient, mais garde espoir pour la suite...
Jurgen Baatszch le reconnaît dans Sport/Foot Magazine : jouer devant 3000 personnes au Roi Baudouin n'est pas un avantage. "C’est vrai et c’est plus compliqué de se construire une base de spectateurs. Sur la page Facebook, le nombre de suiveurs a triplé en quelque temps et notre travail n’est pas encore fini. J’ai pris l’Union dans la poubelle et maintenant qu’on commence à briller, les gens viennent. C’est un processus qui ne se fait pas d’un jour à l’autre. Même Red Bull Leipzig a commencé avec 3.000 spectateurs. Maintenant ils en ont 40.000."
"Les supporters n’aiment pas aller dans ce stade-là. Je ne sais pas pourquoi, mais il y a une espèce de psychose anti-Stade Roi Baudouin. On est ici à Saint-Gilles et on n’a pas encore vraiment acquis des supporters des autres parties de Bruxelles. C’est un travail qui prendra du temps. Avec les victoires et les renforts, on devrait être de plus en plus nombreux.
"On a renforcé la cellule marketing et communication, on a un nouveau site, on doit continuer à travailler. Bien entendu, il y a aussi une suroffre du marché du football. Du lundi au dimanche, il y a tous les jours du foot à la télévision. Grâce à ça, on touche des droits et la ligue impose 3.000 places assises de plus mais il faudrait trouver une autre formule pour remplir les stades. Plutôt que d’imposer des sièges, imposer des budgets marketing pour attirer les gens me semble intéressant."
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