"Pas des années faciles au Cercle"

Lors du premier tour, Faris Haroun était l'un des hommes en forme d'un Cercle, au contraire, peu en forme. Le Belge a donc attiré les regards de l'Antwerp.

Il y avait un besoin de quitter le Cercle cet hiver ?

Non, ce n’était pas vraiment une nécessité de vouloir partir parce que depuis l’arrivée de José Riga, ça se passait bien. Il a fait du super travail depuis qu’il est arrivé et s’il avait fallu rester jusqu’en juin, je l’aurais fait.

C’est un transfert qui s’est réalisé rapidement ?

Oui, en même pas 4-5 jours. Il y a d’abord eu un premier appel pour m’annoncer l’intérêt d’Anvers et voir si ça pouvait m’intéresser. J’ai dit oui, et un accord a été trouvé avec le Cercle puis avec mon agent.

Tu es arrivé juste avant le stage. Idéal pour l’intégration.

Oui, c’était parfait pour connaitre le groupe durant quelques jours avant de revenir ici.

Que retiens-tu de tes deux années au Cercle ?

Elles n’ont pas été faciles. Je suis arrivé en cours de saison, j’ai joué 3 matchs puis je me suis blessé à la cheville et j’ai été out durant 8 semaines. Je suis juste revenu lors du dernier match où on mène 2-0 à la 90e avant d’être rejoint et de descendre en D2.

L’année passée aussi était difficile. On ne s’est assuré du top 8 qu’à deux ou trois matchs de la fin. J’ai quand même connu de bons moments, de bonnes personnes. J’ai encore des amis là-bas. Mais sportivement ce n’était pas ce qu’il y a eu de mieux.

Avant cela, tu étais sans club. Est-ce que tu t’es dit « j’ai touché le fond » ?

Non. Parce que l’année d’avant j’avais été prêté à Blackpool et j’avais joué une douzaine de matchs. J’ai eu des possibilités de signer ailleurs en Angleterre ou à l’étranger mais j’ai attendu, à mon âge, le projet qui me plaisait bien. Cela a pris un peu plus de temps que prévu. Si je voulais signer pour signer, j’avais des offres en Grèce et en Azerbaïdjan. Mais je préférais revenir dans quelque chose de plus sportif. Et le Cercle est arrivé.