Faris Haroun : "Pas de regrets"

Julien Denoël depuis le Bosuil
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Faris Haroun : "Pas de regrets"
Photo: © SC
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Champion de D1B avec l'Antwerp, Faris Haroun va retrouver le plus haut niveau belge. Un niveau qu'il n'a plus connu depuis quelques années déjà. Il faut dire que sa carrière n'a pas pris le même virage que celle de plusieurs Diablotins qui étaient aux JO 2008 avec lui.

C'est en janvier que Faris Haroun a rejoint l'Antwerp. « Il y a une possibilité qui s’est offerte à moi. On m’a appelé, on m’a expliqué le projet avec l’ambition de remonter le plus vite possible. Puis je connaissais aussi l’entraineur (ndlr : Wim De Decker) avec qui j’ai joué pendant 4 ou 5 ans. J’avais donc le choix entre ça ou rester au Cercle qui avait moins d’ambitions. Le choix a été vite fait », lance le médian pour expliquer son choix.

Quand on voit la carrière de nombreux cadres de la sélection aux JO et la tienne, est-ce que tu as l’impression de t’être un peu perdu ?

Non parce qu’il faut un peu de tout pour faire une carrière. Un peu de chance, les choix que tu fais. Après, moi, quand j’étais aux JO, je n’étais pas à Anderlecht ou à l’Ajax. J’étais le seul joueur du GBA avec des joueurs qui jouaient déjà à l’Ajax, au Standard, à Tottenham. Quand je vois que du GBA j’ai pu gagner un transfert à Middlebrough - où j’ai été titulaire incontestable pendant deux ans - et qu’on voit le nombre de joueurs qui s’y cassent les dents… Je pense avoir fait des trucs que j’ai toujours voulu faire, comme jouer en Angleterre. Je n’ai donc pas de regrets par rapport à ça.

Signer au GBA juste avant les JO, n’était-ce pas trop précipité ?

Comme il me restait un an à Genk et qu’ils ne voulaient pas me renouveler, j’ai été poussé vers la sortie. Je n’avais pas vraiment le choix. Le GBA avait fait une équipe pour jouer le top 6 et je préférais aller là que de me retrouver dans le noyau B de Genk en revenant.

Mais tu ne t’es pas dit « je vais attendre de voir avec les JO » ?

Il fallait spéculer alors. Mais Genk ne voulait pas attendre et je ne voulais pas risquer de passer à côté de quelque chose. Puis le GBA avait quand même payé une grosse somme pour quelqu’un à qui il ne restait qu’un an de contrat. J’ai fait ce choix. Puis j’ai fait de belles saisons là-bas. Je dois avoir mis une vingtaine de buts en trois ans ce qui, pour un milieu de terrain, n’est pas mal. C’est ça qui m’a permis d’aller en Angleterre.

Après les JO, où tu disputes 5 matchs et inscrit un but, tu as quand même eu des contacts avec d’autres clubs ?

Oui mais à ce moment-là je venais de signer au GBA donc je ne voulais pas partir. Je croyais vraiment dans le projet. Fadiga venait d’arriver, je croyais au top 6.

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