Le Sporting d'Anderlecht a battu l'Apoel et fait une bonne opération
C'est un Sporting d'Anderlecht appliqué et cynique qui s'est imposé sur le terrain de l'Apoel. Un but qui pourrait valoir son pesant d'or pour la qualification pour les quarts de finale. Dommage les contre-attaques manquées en fin de match qui auraient pu assurer un peu plus cette qualification.
Composition encore remaniée pour le Sporting d'Anderlecht: Najar est au back gauche à cause de la blessure d'Obradovic, Stanciu est préféré à Acheampong sur la gauche, Hanni tient sa place dans l'axe. En face, Igor De Camargo est titulaire.
S'acclimater avant de frapper
Le début de match est assez posé, le Sporting tente de mettre le pied sur le ballon et y arrive plutôt bien, ce qui annihile les véléités offensives chypriotes. Les occasions ne suivent pas, mais l'enfer qui était promis aux hommes de René Weiler n'est pas présent. Mais offensivement, ce n'est pas la panacée et il faut attendre 25 minutes pour voir une frappe de Tielemans s'envoler dans le ciel chypriote.
Une fois le jeu maîtrisé, les Anderlechtois vont frapper, et frapper fort. Chipciu sert son compatriote Stanciu en retrait, sa frappe fait mouche, les Bruxellois ouvrent le score (0-1, 29'). On a vraiment l'impression à ce moment du match qu'Anderlecht a fait le plus dur: le public baisse d'un ton, les joueurs commencent à discuter, et les hommes de Weiler rejoignent les vestiaires avec cet avantage.
La main mise sur la rencontre
La deuxème période reprend avec le même rythme. En même temps, les Mauves et Blancs ne sont plus obligés de ressortir et se contentent de garder le zéro derrière, aspirant au contre ravageur. Teodorczyk laisse sa palce à Thelin, le héros du Zenit, et on sent que les joueurs de l'Apoel s'énèrvent. Il reste 25 minutes, Ruben est toujours tranquille.
Tranquille, mais plus pour longtemps car il va devoir s'employer sur un centre de la gauche. Sa sortie est courte, mais les attaquants adverses n'en profitent pas, manquant le cadre. On s'endort pratiquement, malgré une tête non cadrée de De Camargo et on ne voir pas ce qui pourrait empêcher Anderlecht de s'imposer. Pourtant, la barre de Ruben va trembler sur un coup franc, juste avant qu'Acheampong ne manque son un contre un face à Waterman dans les dernières minutes. Bruno lui manque une tête assez simple au petit rectangle.
Au final, c'est une victoire sur le plus petit écart qui vient récompenser la bonne rencontre du Sporting d'Anderlecht. Il faudra maintenant valider ce billet pour les quarts de finale dans une semaine au Parc Astrid.