Oularé revient sur son départ de Bruges: "On m'a fait croire des choses"
Photo: © Photonews
Obbi Oulare sort enfin la tête de l'eau à Willem ll une saison et demie assez compliquée. L'attaquant belge retrouve enfin du temps en Eredivisie et explique pourquoi il a voulu partir de Bruges lors de l'été 2015.
Après six mois compliqués à Zulte Waregem où il n'a quasi pas joué, Obbi Oularé retrouve les joies du terrain à Willem ll en Eredivisie. Décisif lors de ses trois premiers matches (2 passes, 1 but), l'attaquant de 21 ans est maintenant blessé, l'occasion pour lui revenir sur son départ de Bruges en 2015 dans l'émission Complètement Foot de la RTBF.
"C’est vrai qu’à Bruges j’avais des soucis physiques. Je n’arrivais pas à tenir un match et pourtant on a vraiment tout mis en place avec les préparateurs physiques : alimentation, sommeil, pilules, … ça ne marchait pas. Après une heure de jeu, je n’étais jamais fatigué mais j’avais des crampes" rapporte-t-il.
Quand tu as 18-19 ans, ce n’est pas toujours évident
Depuis qu'il est aux Pays-Bas, il retrouve la forme. "Maintenant je n’ai plus de crampes et je sais jouer 90 minutes sans problèmes. Mais bon, à Bruges je pense que c’était un peu plus compliqué que cela. Je leur plaisais bien mais il faut que je sois franc : je voulais partir. Pourquoi ? Parce que le dernier jour du mercato il y a deux attaquants qui sont arrivés, et aussi parce qu’à cette période je n’étais pas bien entouré et on m’a fait croire certaines choses" explique Oulare.
Il poursuit en expliquant que c'est difficile de prendre les bonnes décisions quand on est jeune. "Quand tu as 18-19 ans, ce n’est pas toujours évident. Quand les agents viennent, te parlent d’un transfert à huit millions, avec le numéro 10 dans ton nouveau club, … tu te dis OK ben voilà, tu vas jouer. Qui plus est en Premier League ! Pour moi c’était un rêve qui devenait réalité. Après voilà, ça n’a pas tourné comme je le voulais… Aujourd’hui, j’ai 21 ans, je pense que j’ai appris des décisions que j’ai eu à prendre à un assez jeune âge et ça ne peut qu’être positif pour mon avenir."
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