La première de Ruben Martinez à la loupe

René Weiler avait fait le choix du changement ce jeudi contre le Zenit. Parmi les nouveaux noms couchés sur la feuille de match par l'entraîneur suisse, il y avait celui de Ruben Martinez. Le gardien de but espagnol, arrivé du Deportivo La Corogne en janvier, avait une bonne partie des regards posés sur lui. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a répondu aux attentes, avec calme et sérénité.

Pourtant, sa première intervention est hésitante: une frappe pourtant simple, captée en deux temps, qui a eu le don de faire frissonner le Parc Astrid. Mais ensuite, l'ami Ruben a tout arrêté, est sorti de façon spectaculaire, a été le maître de son petit rectangle et s'est offert le luxe d'un arrêt déterminant dans les cinq dernières minutes: bref, une première réussie pour lui.

Je suis content de ma première

"Je suis content de ma première", nous affirmera d'ailleurs l'Espagnol après la rencontre. "Je n'ai pas encaissé, nous avons gagné, et on a fait un grand pas vers la qualification. L'ambiance du stade? Superbe, le public était vraiment derrière nous". Il n'y a donc que du positif pour Ruben, et c'est aussi le même son de cloche chez ses coéquipiers.

"Ruben, c'est un bon gars", nous confie Massimo Bruno avec son sourire légendaire. "Il a beaucoup travaillé, il est toujours positif avec une bonne mentalité. Il était prêt pour ce match et comme on n'a pas encaissé, il a fait son boulot". Uros Spajic, qui a lui connu trois gardiens de but cette saison derrière lui, n'hésite pas: "Il a fait le match parfait. Quelle langue on parle? Un peu espagnol, un peu anglais, on se fait comprendre".

Il faut dire qu'avec un Hondurien, deux Serbes, un Belge et un gardien espagnol, il faut pouvoir trouver un terrain d'entente. Contre le Zenit, cela a bien fonctionné.