C1: Paris s'offre Barcelone, Meunier s'offre Neymar

On se demandait si cette année allait être la bonne pour Paris face à Barcelone. Le PSG est tout autant à la peine en championnat que le Barça et les deux équipes font de la Ligue des Champions un objectif prioritaire. Mais Paris recevait l'armada offensive catalane sans Thiago Silva, blessé et remplacé par Kimpembe. Côté droit, Thomas Meunier était titularisé à notre grand plaisir...

Paris taille patron

Mais la défense de Paris n'a pas tremblé bien souvent et c'est grâce, surtout, à un trio médian absolument étincelant: Matuidi, mais surtout Verratti et Rabiot ont livré une prestation ébouriffante, surclassant un milieu de terrain barcelonais plutôt pâle et empêchant ainsi les connexions de se faire avec la MSN.

Résultat, ce sont les éléments offensifs du PSG qui se mettront en évidence: Draxler, intenable, mais surtout Angel Di Maria qui inscrira un beau coup-franc (légèrement dévié) pour ouvrir le score (18e). L'Allemand inscrira lui aussi son petit but à la 40e, assommant un Barça méconnaissable avant la mi-temps.

Meunier, de son côté, était sérieux et appliqué mais semblait un peu en dessous du niveau général jusqu'à la mi-temps face à un Neymar qu'il mettra toutefois sous l'éteignoir après quelques moments difficiles. La pression incroyable appliquée par l'ensemble du bloc parisien permettait à Thomas de s'insérer progressivement dans le collectif. Et en seconde période, Paris allait continuer à prendre son adversaire à la gorge...

Meunier do Brasil

Après un but incroyable d'Angel Di Maria, qui y va de son solo avant d'enrouler dans la lucarne peu de temps avant le retour des vestiaires (55e), Paris ne relâchera pas la pression, conscient qu'un seul petit but du Barça à l'extérieur peut être fatal au match retour. Et alors que Messi et Suarez ne se montreront que trop peu, Thomas Meunier mettra Neymar totalement dans le vent avant de servir Cavani pour le 4-0 au terme d'une course de 60 mètres (72e).

Le score est acquis et Barcelone poussera tant et plus sans succès, touchant toutefois le poteau, mais se heurtant surtout à un axe Marquinhos-Kimpembe très solide aujourd'hui. Paris a plusieurs orteils en quarts... et Meunier a peut-être gagné sa place de titulaire.