Le Standard peut et doit se transcender à Athènes

Les derniers exploits européens du Standard commencent certes à dater. La dernière fois que les Rouches ont passé les poules en Europa League, c'était lors de la saison 2011-2012, sous José Riga. L'ère Venanzi rêve de vibrer sur la scène continentale, qui a contribué à la légende récente du club. Quelques belles prestations européennes auraient en effet, au delà de la portée sportive, une importance symbolique pour la nouvelle direction.

2014 en exemple

Plus récemment - mais encore sous Duchâtelet - toutefois, on peut trouver trace d'une performance à ériger en exemple pour les joueurs de ce soir. En 2014, le Standard éliminait le Panathinaïkos malgré un résultat peu emballant (0-0) à domicile, en barrages de Ligue des Champions. Les hommes de Guy Luzon étaient allés s'imposer à Athènes (1-2) sur des buts de Mpoku, aujourd'hui au Pana, et Mbombo. Un noyau qui n'a plus rien à voir avec l'actuel, bien sûr, et donc difficilement comparable en termes de qualité...

Mais si Aleksandar Jankovic veut entrer de plain-pied dans le vif du sujet et s'imposer comme un entraîneur marquant pour le Standard, la rencontre de ce soir est capitale. Une victoire relancerait totalement son équipe et le match aller avait laissé énormément de regrets aux Rouches... alors que ceux-ci n'étaient pourtant pas dans une bonne dynamique. Or, et le frustrant 0/6 ne doit pas l'occulter, le Standard va mieux qu'à l'époque.

Défaite interdite? Pas forcément, mais...

Si une victoire ferait énormément de bien et relancerait la machine, une défaite est-elle totalement interdite? Pas forcément. Le Celta Vigo se déplace ce soir à l'Ajax et pourrait bien y laisser des plumes, voire y subir une défaite, auquel cas un point ce soir permettrait au Standard d'aller à Vigo pour la gagne et espérer dépasser les Espagnols.

Mais ce genre de calculs d'apothicaire est généralement malvenu au moment d'aborder une rencontre. Oui, le Standard doit aller à Athènes en visant les trois points et oui, le Standard est capable de les prendre. En jouant son jeu (celui de la défaite à Gand plutôt que celui du déplacement à Ostende), en restant calme derrière et en pouvant enfin compter sur une attaque libérée, tous les espoirs sont permis...