Porto est loin de ses belles années
Photo: © Photonews
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Ce mercredi soir, Porto affronte Bruges en Ligue des Champions. L'équipe portugaise est certes, sur le papier, plus forte que celle des brugeois, mais il est loin le temps où les Dragons alignaient des joueurs comme Deco, James, Hulk ou encore Falcao.
Cela fait maintenant 3 saisons que Porto n’a plus été champion du Portugal. Une éternité pour les Dragons qui ont remporté la compétition 3 fois consécutivement entre 2010 et 2013 et 4 fois consécutivement entre 2005 et 2009. Lors de la saison 2003-2004, Porto faisait même le doublé Championnat-Ligue des Champions. A cette époque des joueurs comme Deco, Maniche, Ricardo Carvalho ou Vitor Baia composaient le noyau entrainé par José Mourinho.
Porto a également réalisé une grande saison en 2010-2011 lorsque les hommes d’André Villas-Boas remportaient le triplé (Coupe, Championnat et Europa League). Moutinho, Hulk, Otamendi ou encore Falcao faisaient partie de cette dream-team portugaise.
Aujourd’hui Porto est loin de ses belles années. Nuno Espirito Santo est revenu à l’Estadio Do Dragao cette saison (il a entrainé Porto durant 3 ans de 2007 à 2010), lui qui avait déjà été champion avec le club à deux reprises. Mais l’effet du technicien portugais a du mal à se faire ressentir. Porto est actuellement deuxième à 5 points de Benfica. Les Dragons possèdent la meilleure défense du championnat (avec Benfica) et la deuxième meilleure attaque (derrière Benfica).
Cette saison, Espirito Santo peut compter sur des joueurs comme Danilo Pereira, Brahimi et la future perle du club André Silva. Des joueurs qui ont certes un bon niveau mais sont loin du niveau des joueurs cités ci-dessus. Alors, même si Porto reste un maitre dans les transferts (Brahimi a par exemple été acheté 6,5 millions d’euros et sera surement revendu pour plus de 20 millions), les dirigeants du club vont devoir revenir eux aussi à leur niveau. Celui qui leur a permis d’obtenir des joueurs fantastiques pour pratiquement rien et de les revendre à prix d’or. Sinon, c’est Benfica qui risque d’en profiter encore longtemps.
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