La tête sous l'eau, De Maio est à deux doigts de couler

A peine débarqué sur le sol belge, De Maio a plié bagages et fait demi-tour pour rejoindre le soleil italien. La raison 'officielle' ? Le mal du pays ainsi que des problèmes familiaux. La raison 'officieuse' ? Un désaccord avec l'autorité de René Weiler.

Directement élevé au rang de capitaine des Mauves et titularisé d'entrée face à Mouscron (victoire 1-2, ndlr.), Sébastien De Maio était promis à un grand avenir au Parc Astrid. Pourtant, sept jours plus tard seulement, et une élimination en Ligue des Champions, le Français a décidé de retrouver la Serie A en forçant un prêt d'une saison du côté de la Fiorentina. Un choix incompréhensible qui décrédibilise complètement la direction du Sporting d'Anderlecht.

Arrivé du côté de la Viola mi-août, De Maio retrouve un championnat qu'il connaît sur le bout des doigts, sa famille, le soleil et le bon vin. Des éléments qui rendraient jaloux nombreux d'entre nous. Néanmoins, l'important pour un footballeur est de trouver du temps de jeu en club. Ce qui n'est absolument pas le cas de l'ancien joueur du Genoa.

A la Fiorentina pour cirer le banc

Depuis son arrivée, le défenseur de 29 ans n'a disputé que deux rencontres sous ses nouvelles couleurs... mauves. Un match complet en Europa League face à Qarabag (tiens tiens) et une titularisation lors de la 5e journée de Serie A face à l'Udinese. Pour le reste, rien à déclarer !

S'il annonce aujourd'hui vouloir "s'imposer à la Fiorentina", De Maio ne doit pas oublier qu'il est encore et toujours la propriété d'Anderlecht, qui a déboursé près de 3 millions d'euros pour l'attirer dans ses filets. Attention à ne pas se brûler les ailes en déclarant tout haut ce qu'il pense tout bas. A défaut de déclarations "chocs", le Français ferait mieux de se concentrer sur son football et afin d'acquérir un véritable statut en Italie et ainsi augmenter sa crédibilité...