Le père de Defour est en colère: "Steven aimait vraiment Anderlecht"

"J'aimais aller le voir aux entraînements. Maintenant, à cause de ces imbéciles, ces soi-disant supporters qui l'ont chassé, c'est impossible", se désole Jacques Defour dans les colonnes de la Dernière Heure. Une situation qu'il n'aurait jamais imaginé vivre.

"Les supporters du Standard ont une mauvaise image, ils traitent leurs joueurs de tous les noms quand ça va mal, mais leur envoyer une bière dans le visage? Jamais", continue-t-il. "Quand il a reçu le brassard de capitaine, j'ai eu l'espoir qu'il reste. Puis il a repris un verre dans le visage à Mouscron et j'ai su que c'était fini".

Pourtant, selon son père, l'attachement à Anderlecht était très fort chez le joueur. "Il aimait vraiment Anderlecht, il était préoccupé par le fait que l'équipe ne tourne pas", assure Defour senior. Mais le voilà maintenant à Burnley. "On a dépensé 8,6 millions pour lui, c'est bien qu'il les valait. J'avais peur qu'il soit sur le banc, comme à Porto, mais le coach compte vraiment sur lui. Je crois qu'il est heureux là-bas", conclut Jacques Defour.