Edito Non, les Diables Rouges n'étaient pas en grève

Après la victoire contre la Suisse, les médias semblaient se satisfaire de la victoire des Belges. Mais qu'est-ce qu'il faut retenir de ce match mise à part l'exploit individuel de Kevin De Bruyne qui a offert la victoire ? Pas grande chose.

Face à la Finlande, une opposition bien plus faible que les Hélvètes, la Belgique a dominé mais a péché dans la finition. Faut-il pour autant descendre à ce point les Diables Rouges et Marc Wilmots par la même occasion ? Non. Etait-ce mieux contre la Suisse ? Pas vraiment.

En première période, Michy Batshuayi est passé à deux doigts, par deux fois, d'ouvrir le score. C'est d'abord une jambe finlandaise puis le poteau qui ont repoussé les essais de l'attaquant marseillais. Fellaini aussi a eu deux grosses occasions de placer sa touffe pour trouver le fond des filets. Mais quand ça veut pas...

En deuxième période, Kevin De Bruyne a haussé son niveau de jeu et a délivré un grand nombre de centres milimétrés sur la tête (ou le pied) de ses attaquants (Benteke surtout), mais ce(s) dernier(s) n'est pas parvenu à les mettre au fond. Faut-il rappeler que Benteke est troisième dans la hiérachie des attaquants à Liverpool mais aussi qu'il est devenu l'attaquant numéro 3 en sélection nationale ? C'est dire la confiance qu'il doit avoir...

Bien-sûr que ce n'est pas satisfaisant de ne pas battre (ou écraser) la Finlande, mais la Belgique a manqué de finition et ça arrive ! Si Batshuayi avait marqué l'une de ses occasions en première période, il y fort à parier que ce match se serait terminé par 3 ou 4 buts d'écart !

L'axe de la défense est clairement LE point noir de cette rencontre. C'est le gros chantier de Marc Wilmots d'ici le début de l'Euro. Mais pour le reste, même sans Nainggolan, Carrasco et Lukaku, la Belgique a montré de bonnes choses si ce n'est, et c'est le plus important en football, marquer des buts.